TiMoh, musicien-chanteur, à L'Expression
«On veut faire des sons qui représentent l'Algérie»
Le frère de Djam est de retour à la scène algérienne, où cette fois, les deux seront inséparables! Le week-end dernier déjà, ils ont fait un tabac à Dar Erraïs, dans le cadre des soirées «Thé Show» événement organisé par Broshing Events. Djam et TiMoh préparent d'ores et déjà plein de morceaux et des surprises dans un esprit novateur. Mohamed Ghouli, nous en parle ici...
L'Expression: Vous avez disparu depuis quelques années de la scène musicale algérienne pourquoi?
TIMoh: Je n'ai pas vraiment disparu car je suis parti finir mes études en France. J'ai fait musicologie à la Sorbonne, juste après la Fac centrale. Je sentais qu'il me manquait l'aspect théorique dans la musique. On anime des concerts, certes, on touche à plein d'instruments, mais partager la musique avec des étrangers, même ici, dans d'autres modes, des musique d'autres wilayas ce n'était pas facile. J'ai fait donc musicologie et juste après, je me suis mise à animer des concerts là-bas. Je me suis absenté aussi par e que je préparais mon album...
Justement, un mot sur cet album qui va marquer votre grand retour bientôt avec Djam en duo?
Lui de son côté il a fait sa carrière et moi aussi. On s'est dit, pourquoi ne pas faire de la musique, une affaire de famille et commencer une aventure ensemble avec des titres que j'ai écrits ou de lui et on partagera la scène ensemble? On l'a déjà fait mais souvent en tant qu'invités seulement. On a décidé de faire le tour du monde avec notre musique algérienne qu'on essaye de représenter dans les autres pays, ensemble. Cette fois, on sera sur scène ensemble et pour la vie, avec mon frère..
Ce soir, on a écouté le morceau « Kheli zman y dor» chanson que vous avez écrite. Qu'en est- il du reste de l'album?
On voulait partager le premier son avec le public algérien. Un son qui représente l'Algérie en un clip. C'est ce qu'on a essayé de faire. Je remercie tous les participants qui ont pris part à ce clip, je salue aussi le réalisateur hadj Ali Menad. Aussi je remercie tous les influenceurs et youtubeurs. C'était vraiment fait dans un esprit de partage, entre nous. Un partage à la fois musical et familial, car on est devenu vraiment une famille.
On croit savoir que vous allez vous lancer dans le rap. Un mot-là-dessus..
Oui. Pourquoi pas. Je l'ai déjà fait auparavant, dans le quartier comme on dit. Je n'ai jamais tenté de le faire sur scène mais comme c'est le style qui marche le plus en France, je me suis dit pourquoi pas. J'essaye d'écrire en français, la même chose en arabe et ça donne un peu de groove. Avec ma toute petite expérience musicale, on a essayé Djamil et moi de faire des sons qui représentent vraiment l'Algérie, dans une langue française. On va effectivement travailler avec Sofiane sur un morceau et pourquoi plus. Il faut se rappeler que c'est un Algérien, avant tout, il est né en France. Il est de la Kabylie. Fianso viendra faire un couplet ou deux avec son énergie légendaire. L'album sera produit par Djam, à savoir Zdeldel Production. Ça va être de l'urbain, un mélange de styles musicaux. Comme Djamil a fait pratiquement le tour du monde, on va y mettre tout les bons ingrédients pour réussir, en produisant du très bon son qui j'espère, va vous plaire. On compte faire sortir d'autres morceaux prochainement et au bout du troisième son, on va lancer le EP qui comprendra sept morceaux, entre single et des feats.
