{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bloqué depuis 4 ans

Le film «Ben M’hidi» enfin «libéré»!

Les ministres de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji et des Moudjahidine et des Ayants-droits Laïd Rebiga, ont validé, enfin mercredi, la copie du film de Bachir Derrais en immortlisant le moment par une photo souvenir…

Le long métrage «Ben M'hidi», dédié à la vie et au parcours du martyr de la guerre de Libération nationale Larbi Ben M'hidi, a reçu, mercredi dernier à Alger, l'approbation de la commission mixte, mise en place par les ministères de la Culture et des Arts et celui des Moudjahidine et des Ayants-droits, après la levée de toutes les réserves exprimées sur ce film, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Information corroborée et appuyé par le réalisateur lui -même et salué par la plupart des comédiens du film et les gens de la profession. Reporté à maintes reprises, et annoncé au courant de l'année, l'information telle annoncée par le réalisateur qui se voulait optimiste en octobre dernier, vient d'être ainsi bel et bien appliquée. Par quel miracle? Pour l'instant nous n' en savons rien! Bloqué pendant quatre ans, les ministres de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji et des Moudjahidine et des Ayants-droits Laïd Rebiga, ont fini par renouer le dialogue et ainsi recevoir chacun, la semaine dernière, une copie du film, et ce, en présence de son réalisateur Bachir Derrais, attestant ainsi de leur approbation devant une photo souvenir immortalisant ce moment. Historique presque peut -on ironiser. Pourquoi aujourd'hui? Qu'est-ce qui a changé ou suscité cette volte-face, et surtout a mené à faire flancher toute cette armada de farouches opposants à ce film, sachant que le réalisateur avait depuis toujours crié haut et fort ne pas vouloir toucher à sa copie en restant fidèle à ses idéaux et surtout au contenu initial du film? Ce dernier, avait pour rappel, reçu plusieurs annotations auxquelles le réalisateur s'était fermement opposé, exception faite, à quelques détails près où il avait consenti à faire quelques modifications.
Pourquoi aujourd'hui
Soraya Mouloudji s'en sort ainsi aujourd'hui avec les honneurs, alors qu'il y a à peine une semaine auparavant, un film qui avait été annoncé en grande pompe par le festival international du cinéma d'Alger dédié au film engagé, lui -même placé sous l'égide du ministère de la Culture, avait été interdit de diffusion, par ladite institution prétextant une certaine loi qui voudrait que ce film connaisse son avant-première officielle! Ce film qu'est «La dernière reine d'Alger» signé par Damien Ounouri et Adila Bendimerad avait tout simplement été retiré au programme alors qu'il devait faire la clôture du Fica. Il a été retiré sans scrupule au grand dam des gens qui l'attendaient avec impatience. Autre bizarrerie notable, quatre films et non des moindres, algériens de leurs états et aucun étranger n'a pu être projeté au final, au Fica. Motif invoqué? Des raisons techniques! Est -ce la faute au Fica vraiment ou bien au ministère de la Culture qui n'assume pas complètement ses responsabilités dans cette affaire? Réponse du Fica le plus souvent à ces étranges couacs: «Ça nous dépasse!». À qui la faute alors? Avec ce large geste généreux envers le film de Bachir Derrais, le ministère de la Culture tente t-il de se racheter une bonne conscience en offrant d'une main à l'un, ce qu'il peut retirer de l'autre? Aujourd'hui, beaucoup de rumeurs circulent quant à la prétendue censure qui ne dit pas son nom, sur le film «La dernière reine d'Alger» et ce, en raison de la polémique survenue autour de son contenu controversé, par certains historiens. Polémique qui nous vient de Turquie entre autres.
Un dénouement heureux
Le public algérien pourra t-il en juger? Alors que le film continue à faire son petit bonhomme de chemin dans les différents festivals et connaître des avant-premières en France, chez nous on reste encore à la traîne prétextant encore et toujours des raisons bureaucratiques, alors que les auteurs du film avaient déjà annoncé sa sortie en Algérie pour le mois de décembre, le comité de visionnage ayant attesté même de sa validation. Pour revenir au film sur Larbi Ben M'hidi, combien de fausses promesses et de sacrifices, le réalisateur avait-il essuyés et de bras de fer a t-il dû mener pour arriver à ce jour-là, prouvant ainsi que faire un film en Algérie c'est comme partir en guerre?.
Un parcours de long combat qu'un cinéaste doit entreprendre et ce n'est pas toujours pour des raisons d'argent! Adapté au cinéma par Abdelkrim Bahloul, il est bon de rappeler enfin que ce film a été réalisé d'après un scénario écrit par Mourad Bourboune et basé sur de nombreux témoignages de compagnons de Larbi Ben M'hidi et de sa famille. En Algérie, le long métrage a été tourné à Alger, Lakhdaria, Biskra, Béchar, Béjaïa et Tlemcen. 30% du tournage restant a été en outre effectué dans les studios Cartageo Films, du célèbre producteur Tarek Ben Ameur, en Tunisie où l`équipe du film a reconstitué les décors des années 1940. Avec un budget de près de 520 millions DA, débloqué à parts égales par les ministères de la Culture et des Moudjahidine, ce projet a également bénéficié de financements accordés par des opérateurs économiques algériens «publics et privés». Côté casting, on peut retrouver Khaled Benaïssa dans le rôle de Larbi Ben M'hidi, aux côtés d'autres acteurs tels Samir El Hakim, Mourad Oudjit, Nidhal El Melouhi, Fethi Nouri, Youcef Sehaïri, Idir Benaybouche etc. Un film dont la production exécutive a été confiée à la société algérienne «Les films de la source». Même si le film de Larbi Ben M'hidi n'a aucun lien avec «La dernière reine d'Alger» et l'annonce faite quant à la levée de son blocus et réserves qui pesaient sur lui, dataient d'il y a plus d'un mois, l'on est dans la légitimité de se questionner quand l'avenir de cet autre film en Algérie d'autant que ça commence déjà mal pour lui, ici.....

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours