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15e Festival du théâtre professionnel

13 spectacles en compétition

Un hommage appuyé a été rendu durant la cérémonie d'ouverture au grand homme de théâtre et moudjahid de 95 ans, Taha El-Amiri...

C'est dans une salle archicomble que s'est ouverte la quinzième édition du Festival du théâtre professionnel (Fntp). C'est dans une ambiance de grande liesse que le Théâtre national algérien Mahieddinne Bachtarzi a accueilli, en effet, vendredi, cet événement dédié au 7 eme art algérien qui se tiendra jusqu'au premier janvier 2023.
La soirée a été en entier dédiée à la gloire du comédien, ancien de la troupe artistique du FLN et ex-directeur du TNA, Taha El-Amiri, à qui un hommage poignant i a été rendu ainsi qu'à la troupe historique du FLN. À travers les discours des officiels, de standing ovation du public ou encore via des déclamations poétiques sur scène, dont une interprétée brillamment par le comédien Mourad Oudjit.
La cérémonie inaugurale a vu se produire aussi le spectacle «Nahw En'Nour» (vers la lumière), présenté en 1958 par la troupe du FLN et revisité de façon bien contemporaine par une nouvelle génération d'artistes, entre danseurs contemporains et une chanteuse, en plus d'un conteur. Se sont succédé sur scène en effet,, différents tableaux hauts en couleur, rehaussés de jolis jeux de lumière et des images projetées sur écran, invitant le public à s'immerger complètement dans le récit merveilleux qui était conté devant nos yeux, entre chant, danse et vidéos...les danseurs (ses) de cuir vêtus (es) ont su exécuter des mouvements à la fois d'une grande souplesse et d'une belle prouesse technique. Un spectacle émouvant bien rythmé qui célébrera la poésie du geste du combat libérateur de chaque Algérien durant la guerre d'Algérie laissant d'autres tombés au champ d'honneur. Un spectacle qui a su célébrer avec art le soixantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.

Un spectacle haut en couleur
À cette occasion, la ministre de la Culture Soraya Mouloudji qui annoncera l'ouverture du festival s'est félicitée dans ce cadre de l'aide octroyée par son institution au 7eme art algérien, arguant que de l'argent a été débloqué afin de venir en aide aux différentes compagnies et autres cooptatives de théâtre dont de nombreuses pièces feront l'objet de subventions, comme ce fut le cas d'ailleurs dans le domaine du 7eme art.
La ministre de la Culture qui rappellera l'histoire du théâtre algérien, saluera le travail entrepris durant la guerre d'Algérie par la troupe du FLN, mais aussi par tous les metteurs en scène algériens, jusqu'à maintenant et, notamment les troupes indépendantes qui, même si elles défendent d'autres idées, parlent toujours à leurs sociétés respectives, estimant ainsi que la liberté d'expression est un droit consacré dans la création artistique. Pour sa part, le directeur du TNA qui rappellera les grandes lignes du programme du Fntp, soulignera l'introduction cette année de cinq ateliers de formation, lesquels seront dédiés, notamment à la critique journalistique, au théâtre radiophonique, mais aussi à la diction et au chant dans le théâtre et enfin à la musique comme élément dramaturgique et la narration du Goual.

Un programme bien riche
Il est bon de rappeler ainsi que ce sont 13 spectacles qui rentrent en compétition, au-delà d'une programmation parallèle qui se veut bien riche. Notons que le TNA, en lice avec la pièce, «El Djathoum», neuf productions des Théâtres régionaux et trois autres produites par des coopératives et associations.
Déroulées récemment devant le public en représentations générales, les pièces «Les femmes de Casanova» produite par le Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa, «El Aâzeb» du TR Abdelkader-Alloula d'Oran, ou encore «Le bananier» du TR de Skikda, figurent dans la liste des spectacles en compétition.
Les théâtres régionaux de Batna, de Constantine, de Tizi Ouzou, de Annaba, de Sidi Bel Abbès et d'El Eulma concourront également avec les pièces, «Ghesset âoubour», «Un été africain», «Roza Hnini», «El Tafihoun», «Mawâid Kawn» ou encore «Mawt Edhet Ethalitha», respectivement. Huit Prix, sanctionnant les meilleurs, spectacle, mise en scène, texte, musique, scénographie, et rôles masculin et féminin, seront décernés par un jury présidé par l'universitaire Abdelkrim Benaïssa et composé par qautre autres hommes et femmes du métier dont le comédien Mohamed Frimehdi que l'on ne présente plus.
D'un autre côté, près de 33 spectacles seront présentés hors compétition, au Théâtre d'Alger-Centre, à la salle Ibn Khaldoun et aux différents espaces artistiques de l'Office Riadh El Feth (Oref).
Le théâtre de rue n'étant pas en reste, la place publique «Mohamed-Touri» accueillera pas moins de 12 spectacles de proximité qui présenteront essentiellement des contes populaires universels. Parallèlement aux représentations scéniques, les organisateurs prévoient, la tenue de 13 conférences aux thématiques en lien avec le 4e art, l'annonce du lauréat du concours du meilleur texte théâtral, quelques hommages mettant en valeur les parcours artistiques de grandes figures du Théâtre, ainsi que plusieurs séances de présentation de nouveaux ouvrages, qui seront mis en vente avec dédicace de leurs auteurs.
En somme, le parvis du TNA continuera de battre la mesure durant ces dizaine de jours, dans une atmosphère qui se voudra des plus chaleureuse, comme le sera la scène du TNA et les autres espaces du Fntp qui n'en finiront pas de compter les trois coups!

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