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Le Burkina Faso récupère son festival, le Fespaco!

La France a perdu son influence sur la 28e édition du Fespaco. Désormais, le Burkina Faso a récupéré une grande partie de son festival organisé de l'extérieur par les Français. Pour preuve, le Burkina Faso qui avait choisi le Togo comme invité d'honneur a changé de plan et désigné le Mali comme invité d'honneur de l'évènement, à trois semaines de l'évènement.
Le Mali est désormais le pays invité d'honneur du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). L'information a été rendue publique le 2 février par Fidèle Tamini, le président du Comité national d'organisation à trois semaines de la biennale du cinéma africain qui se tiendra du 25 février au 7 mars 2023 à Ouagadougou.
La nouvelle a suscité beaucoup d'interrogations sachant que le Togo avait préalablement été choisi comme invité d'honneur. L'information avait été communiquée par un courrier du ministre burkinabè de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, destiné à son homologue togolais Kossi Lamadokou.
Le président du Comité national d'organisation du Fespaco a essayé d'expliquer la situation. Pour lui, «il n'y a pas meilleur partenaire que le Mali pour être pays invité d'honneur», notamment à cause des visions communes avec le Mali. Visions anti-françaises.
En relayant l'information, plusieurs médias maliens ont précisé que le Burkina Faso et le Mali s'étaient beaucoup rapprochés, notamment à cause de leurs crises diplomatiques respectives avec la France.
Les médias burkinabè ont également rappelé qu'en se rendant au Mali le 1er février dernier, Apollinaire Kyélem de Tambèla, le chef du gouvernement burkinabè, a fait une escale à Lomé où il a rassuré les autorités togolaises de l'excellence des relations diplomatiques entre leurs deux pays.
Les 15 films en lice pour briguer le prestigieux prix de l'Étalon d'or de Yennega, présidé cette année par la productrice tunisienne, Dora Bouchoucha, ont été révélés. Un choix difficile pour l'équipe du plus grand festival de cinéma panafricain et son délégué général, Alex Moussa Sawadogo. «On a affaire à une nouvelle génération prometteuse. La production est de très bonne qualité et parle à l'Afrique comme au monde», assure-t-il. Parmi la sélection officielle, des oeuvres originaires du Cameroun, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Sénégal, de l'Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d'Angola, du Kenya, de l'Ile Maurice, du Maroc, de l'Algérie et de la République dominicaine qui rejoint pour la première fois la sélection. Au total, 1 200 films ont été visionnés par les équipes, et 170 oeuvres de cinéma, de télévision, des documentaires et séries ont été sélectionnés pour rejoindre les 11 catégories du festival. Un travail de titan que l'on doit à la persévérance d'un comité de sélection qui ne s'est pas laissé gagner par le découragement face au défi sécuritaire. 

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