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Des Turcs boycottent cafés et restaurants

Un appel au boycott dénonçant «les prix exorbitants» des cafés et des restaurants a mobilisé de nombreux Turcs ce week-end. Une décision, la première en Turquie, prise depuis plusieurs années dans une spirale inflationniste. «C'est un mouvement populaire. Le peuple en a marre et montre sa réaction», affirme Iris Cibre, une experte en finances à l'origine de cet appel au boycott lancé uniquement pour ce week-end et partagé des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Des cafés et des restaurants ont vu leur fréquentation baisser dans certains quartiers d'Istanbul et d'Ankara avant-hier et hier, tandis que d'autres étaient remplis essentiellement de touristes. «Avec mes amis, on a décidé de se retrouver dans un parc et non dans un café comme d'habitude», raconte Ceren, étudiante à Ankara et qui soutient le boycott. «On est de toute façon ruiné à chaque fois qu'on sort, ça nous fera du bien», sourit-elle. Pour Iris Cibre, la somme de 880 livres turques (25 euros) versée mi-avril pour un plat et un café dans un bistrot de quartier qu'elle fréquente souvent à Istanbul a été le déclic.

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