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Parasitisme diplomatique

Obstiné à chercher des conflits là où la paix devrait prévaloir, le Maroc se plaît dans cette posture de parasite du Sahel. Moins de 24h après les échanges diplomatiques entre Alger et Bamako, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, invite son homologue malien Abdoulaye Diop pour prendre part, aujourd'hui, à Marrakech, à une réunion ministérielle de concertation. Si le but avoué est de «favoriser l'accès des États du Sahel à l'océan Atlantique», il y a derrière cette réunion un objectif caché: celui d'accentuer au maximum les différents entre l'Algérie et le Mali. Par sa «faculté» à semer la discorde plutôt qu'à promouvoir la compréhension mutuelle. Le Maroc s'accroche aux querelles entre voisins, sapant les efforts de coopération et minant la stabilité régionale. Un comportement toxique que l'Algérie récuse dans ses relations internationale et régionale. Un principe rappelé avec force par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf lors de son échange, avant-hier, avec l'ambassadeur du Mali à Alger appelant «le gouvernement malien à s'associer aux efforts actuellement entrepris par l'Algérie» pour relancer la mise en oeuvre de l'Accord de paix de réconciliation au Mali». Avec une telle polarisation géopolitique qui risque de creuser inexorablement un fossé entre les pays de la région, l'Algérie ne perd pas la boussole diplomatique. Elle a ainsi rappelé à la partie malienne son rôle en tant que chef de file de la médiation internationale pour le règlement de la crise politique qui perdure au Mali. Et dans la démarche de sa politique étrangère, l'Algérie réserve une place privilégiée à la région du Sahel qui connaît actuellement des développements très sensibles pour la sécurité nationale. Il y a une accélération des évènements, notamment dans trois principaux dossiers. Le Mali, le Niger et le Sahara occidental. C'est un arc de feu qui s'étend de la mer Rouge à l'océan Atlantique. Cette région a trois particularités. C'est la région la plus dangereuse dans le monde, celle qui regroupe le plus grand nombre de coups d'État au monde (8 coups d'État en quelques années) et c'est la région qui regroupe le plus grand nombre de terroristes. Elle s'étend du Tchad à la zone «des trois frontières» et même au Ghana, où l'on parle de cellules dormantes. Consciente de ces dangers, l'Algérie s'est toujours employée à un règlement pacifique des crises dans la région avec le dialogue et la concertation loin de toute surenchère et parasitisme diplomatique.

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