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La Palestine : trente-cinq ans plus tard…

Moment historique ce 15 novembre 1988, au Palais des Nations à Alger. Le défunt dirigeant Yasser Arafat proclamait dans son célèbre discours devant le Conseil national de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création d'un État palestinien dont la capitale est «Al-Qods». Trente-cinq ans plus tard, Arafat n'est plus de ce monde, décédé en 2004, et son rêve d'un État palestinien reconnu par la communauté internationale est au point mort. C'est dans un contexte d'agression génocidaire de l'occupant sioniste, notamment à Ghaza que les Palestiniens commémorent, aujourd'hui, le 35e anniversaire de cette proclamation Nous assistons à la guerre la plus meurtrière qu'ait connu le territoire palestinien. Un effroyable nettoyage ethnique qui se déroule avec le consentement occidental, mais qui fait de la Palestine une cause universelle, reconnue par la planète entière. À travers le monde, des millions de personnes ont pu se projeter dans le combat que mènent les Palestiniens. Il renvoie à leur propre révolte contre les discriminations et pour l'égalité des droits. Cette solidarité internationale reste l'un des atouts majeurs des Palestiniens et une garantie, au-delà de leur propre détermination, que leur cause demeurera vivante. Avec la Palestine, ce n'est pas qu'une question de sol. C'est également et surtout une affaire de justice, ou plutôt d'injustice sans cesse recommencée, commise sur des populations soumises à un régime pire que l'apartheid. Les faucons sionistes ont toujours fantasmé sur la capitulation, voire sur la disparition, des Palestiniens. Depuis plus d'un mois ils massacrent sans pitié des milliers de femmes et d'enfants. Mais la stratégie d'éradication se heurte à une résistance acharnée des Palestiniens. Même si cette résistance est loin de garantir un triomphe dans leur combat, tant que durera l'occupation sioniste, il n'y aura ni paix ni stabilité au Proche-Orient.
L'Algérie, fidèle à ses principes, continue à défendre cette cause noble qu'elle a inscrite au coeur de ses priorités nationales. Elle a appelé à la tenue d'une Assemblée générale (AG) extraordinaire de l'ONU pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l'AG onusienne, au lieu d'État observateur non membre des Nations unies, un statut obtenu en décembre 2012.
En janvier prochain, l'Algérie présidera le Conseil de sécurité de l'ONU en tant que membre non permanent. De cette tribune elle compte porter, haut et fort, la voix de la Palestine et plaider le droit des peuples opprimés. 

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