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La deuxième bataille du Président

Acte II. Après avoir finalisé l'édifice institutionnel, le président de la République s'apprête à mener la grande bataille de l'économie. Le projet de loi sur l'investissement a été enfin validé par les deux chambres du Parlement et aussitôt, les textes d'application commencent à suivre. Attentives, les chancelleries étrangères suivent avec une attention particulière la promulgation de cette loi. Son contenu sera bien évidemment passé au crible des spécialistes en la matière surtout que l'Algérie est devenue un pays attractif. Une stabilité politique et sociale, de grandes ressources financières, des infrastructures aux normes internationales et une main-d'oeuvre qualifiée et jeune, sans compter les prix presque symboliques de l'énergie et de l'eau. À six mois de la fin d'une année qu'il voulait celle du redémarrage économique, le président Tebboune ne devrait-il pas marquer une halte et faire le point sur ces six mois? En tout cas les nouvelles qui nous parviennent du « front» des statistiques sont bonnes. Mieux, elles prêtent à l'optimisme rien qu'à voir le volume des exportations hors hydrocarbures. Au premier semestre de l'année en cours elles sont déjà 3,5 milliards de dollars et les autorités se fixent comme objectif un jackpot de 7 milliards de dollars. Un chiffre jamais atteint depuis l'indépendance du pays. Une performance très encourageante pour les opérateurs économiques. Le cap des 7 milliards de dollars a surtout un effet psychologique. Mais l'Algérie n'a plus le droit de rater cette opportunité pour une relance industrielle de qualité. Cependant elle doit clairement trancher dans ses choix? Faut-il privilégier l'entreprise à grande échelle en s'inspirant du miracle coréen? Hier, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a reçu l'ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie, Kim Chang-Mo avec lequel il a examiné les possibilités d'un partenariat industriel. Le ministre a appelé les entreprises de la Corée du Sud à investir en Algérie, les rassurant qu'elles bénéficieront de soutien et d'accompagnement. Les industries mécaniques, électroniques et électroménagères constituent des domaines prometteurs pour la coopération et le partenariat fructueux entre l'Algérie et la Corée du Sud, notamment dans le cadre du nouveau système juridique encadrant l'investissement en Algérie. D'un autre côté, il ne faut pas perdre de vue que l'appareil industriel algérien doit se restructurer en profondeur face à de nouveaux enjeux de la compétition mondiale. C'est pour cela que le développement d'un dense réseau de PME est d'une impérieuse nécessité. À ce titre, le pays le plus indiqué est bien évidemment l'Italie qui n'est autre que notre partenaire stratégique... 

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