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La Déclaration d’Alger comme repère

Six mois après le Sommet d'Alger qui a connu un retentissant succès à tous les niveaux, les pays arabes reprendront leur bâton de pèlerin ce 19 mai pour un 32e Sommet en Arabie saoudite, à Djeddah plus précisément. Le retour de la Syrie demeure évidemment un point capital de ce Sommet puisque les poids lourds du Monde arabe, notamment l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU) ont fini par s'aligner sur la position de l'Algérie. Cependant, la centralité de la cause palestinienne comme énoncée, en novembre, sans ambages dans la Déclaration d'Alger est aussi un dossier crucial qui se dresse tel un miroir à la face des participants au sommet de Djeddah. De nombreux pays arabes ont normalisé leurs relations avec l'État sioniste claironnant que «cette avancée diplomatique historique va faire progresser la paix dans la région du Moyen-Orient». On assiste aujourd'hui aux «bienfaits» de cette normalisation: des massacres au quotidien avec une impunité totale et sous le regard de la communauté internationale. Les raids incessants de l'armée sioniste s'accompagnent d'assassinats de civils, dont des enfants, des femmes et des vieux. Israël a toujours su profiter de l'effritement du consensus arabe sur la question palestinienne. Il a fallu attendre le Sommet d'Alger pour voir leurs rangs se ressouder autour de cette question redevenue centrale. Le président Abdelmadjid Tebboune, convaincu jusqu'au rachis n'a-t-il pas choisi la «Réunification des rangs» pour thème du Sommet d'Alger? Après d'âpres négociations menées par Tebboune, la Déclaration d'Alger consacre la centralité de la question palestinienne. Elle rappelle également le soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté, à l'autodétermination et à l'établissement de l'État de Palestine indépendant, pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec El Qods- Est pour capitale. Elle insiste également sur le droit au retour et à l'indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l'Assemblée générale des Nations unies.
Cette déclaration, qui reste un document de référence, a sérié avec une brillante concision les enjeux stratégiques et politiques régionaux. Elle a notamment mis le focus sur la reconfiguration des rapports de force, avec tous les dangers que cette situation fait peser sur la Sécurité nationale et sur la stabilité des pays arabes dans leur majorité.

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