Définissons le bonheur algérien

Dans l'évaluation de l'indice du bonheur, l'Algérie se distingue par un score honorable dans sa zone d'influence directe. 3e en Afrique après la Libye et l'Île Maurice, 2e au Maghreb et 7e dans le monde arabe, le pays force le respect de toutes les communautés des nations avec lesquelles, elle entretient des relations diplomatiques, culturelles ou encore économiques. C'est dire que le poids de notre pays dans les espaces maghrébin, africain et arabe, l'autorise à se placer en exemple à suivre. Ces classements ne sont pas le fait du hasard, mais tirent leur légitimité du combat libérateur de la nation. Un document, celui de la Déclaration du 1er novembre, explique aux yeux de tous les Algériens le mode de gouvernance, exclusivement basé sur le bien-être du citoyen algérien. Rien n'est au- dessus de l'homme et de la femme, à la seule exception de la nation.
Les Algériennes et les Algériens sont prioritaires en tout. C'est l'alpha et l'omega, comme le dit, avec justesse le président de la République. Le déclenchement de la guerre de Libération nationale avait deux grands objectifs: la renaissance d'une nation indépendante et souveraine et la fondation d'un État social qui accorde un intérêt plus que particulier au bien-être des citoyens. Le premier objectif a été atteint au bout de sept années d'une guerre terrible qui a fait 1,5 million de martyrs. Ces derniers étaient morts pour que revive la nation. Nous leur devons de poursuivre le combat et réussir le second grand objectif de la Révolution. Il n'y a pour ainsi dire, aucun secret au classement obtenu par l'Algérie dans l'indice onusien du bonheur. C'est un serment fait aux chouhada.
La lutte n'est pas pour autant terminée, l'Algérien est, certes, plus heureux que beaucoup d'autres peuples, mais il se doit de pérenniser cet état de fait. D'abord, en renforçant la souveraineté de son État et en garantissant un essor économique à même d'améliorer les indices qui font son bonheur. En 63 ans de victoires, d'échecs, de réformes, de contre-réformes de temps durs, et d'autres plus sereins, la société et l'État ont démontré, si besoin, la véracité de la Révolution fondatrice de la nation et la profondeur des mutations démocratiques pleinement acceptées par l'ensemble du pays. Certains préfèrent jauger le bonheur à prix du kilo de pomme de terre, mais il est entendu qu'un peuple qui se respecte sait ce qu'est le véritable bonheur. Il est dans la solidarité. Et à ce niveau, l'Algérie n'en manque pas, elle en a à revendre.