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Benabderrahmane sur la sellette ?

Dès la nomination, le 30 juin 2021, de Aïmene Benabderrahmane à la tête du gouvernement les tâches étaient déjà clairement réparties. Son challenge était exclusivement orienté vers l'économique, les questions politiques étant l'affaire du président de la République. Abdelmadjid Tebboune n'a-t-il pas déclaré officiellement qu'il entendait faire de 2022, l'année de la relance économique? Dix mois plus tard, les faits sont là, têtus: le discret technocrate et ancien ministre des Finances, n'a pas pu insuffler une dynamique et donner du mouvement à une sphère économique toujours tétanisée. L'attelage gouvernemental a-t-il déçu? Benabderrahmane est-il désormais placé sur la sellette? C'est là une prérogative exclusive du chef de l'État à qui revient le dernier mot. Mais sur le terrain des réformes, les performances sont en deçà des attentes. Les résultats ne sont pas reluisants en dépit des recadrages opérés à chaque fois par Tebboune ainsi que des mesures incitatives qu'il a prises dans l'espoir d'une relance. Un optimisme qui n'est pas infondé puisque tous les indicateurs plaident en faveur d'un boom économique: la paix sociale a été retrouvée, la crise sanitaire est presque dépassée et les prix du pétrole et du gaz, principales ressources en devises du pays, ont remonté d'une manière spectaculaire à la faveur de la guerre en Ukraine. Depuis un mois, l'or noir a franchi la barre des 100 dollars! Comment expliquer cette léthargie? Les citoyens s'interrogent raisonnablement sur des dysfonctionnements qui n'ont pas lieu d'être au point de déceler une discordance totale entre plusieurs membres du gouvernement et le Premier ministre. Logiquement, l'Algérie aurait pu tirer profit encore plus significativement de l'envolée actuelle des prix du pétrole. D'aucuns applaudissaient cette embellie à même de permettre au moins d'atténuer les déficits, à défaut de les résorber dans l'immédiat. Le reste dépendra de la politique qu'entreprendra le gouvernement, dans une conjoncture marquée par une inflation qui met à rude épreuve le pouvoir d'achat. Ce n'est pas le cas sur le terrain! Il y a de nombreux signaux qui expriment un mécontentement. Une situation que confirment de leur côté, les observateurs de la scène économique qui se disent déçus de la démarche du Premier ministre. Affirmatifs, ces observateurs attirent l‘attention qu'avec «le rythme actuel le pays ne s'en sortira pas». Le temps nous est compté et les tergiversations du gouvernement risquent de briser un élan d'espoir au moment où l'économie algérienne commence à se rétablir et au moment où le ton est résolument à l'optimisme.

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