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Le Sahara Blend franchit la barre des 90 dollars

Le pétrole algérien «flambe»!

Il a progressé de 2,66 dollars pour afficher 90,48 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price.

2024: une année faste pour l'Algérie? Si on se réfère aux prix actuels du pétrole qui constitue, avec le gaz, l'essentiel des recettes en dollars du pays la réponse est: oui! Les cours du pétrole algérien ont réalisé un bond remarquable. Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, valait 90,48 dollars, selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price. Soit 2,66 dollars de plus que la séance précédente. Ce qui le place parmi les pétroles les plus chers au monde. Un niveau, qui représente par ailleurs plus de 30 dollars que celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. Ce qui augure de recettes confortables pour les caisses du Trésor public, cette année, même s'il est encore trop tôt pour l'affirmer. En 2023, elles ont tourné autour des 50 milliards de dollars. Les recettes de la Compagnie nationale des hydrocarbures, avaient déjà fait un bond spectaculaire de 70% en 2021, comparativement à l'année 2020. Sonatrach avait réussi, en 2021, à réaliser des exportations en hydrocarbures d'une valeur dépassant 34,5 milliards contre 20 milliards de dollars, l'année précédente marquée par une chute historique des cours de l'or noir. Avant d'atteindre les 60 milliards de dollars de dollars en 2022 portés par un baril qui avait frôlé les 140 dollars, la première semaine du mois de mars de cette année-là, lors du début du conflit armé russo-ukrainien. De bon augure donc pour l'équilibre des finances du pays et son bas de laine qui a pu être renfloué. Les réserves de change sont passées de 44,7 milliards de dollars, fin septembre 2021, à quelque 85 milliards de dollars en décembre 2023. Qu'en est-il des deux références mondiales du marché de l'or noir? Le baril de Brent de la mer du Nord coté à Londres, pour livraison en juin, a gagné 69 cents pour se négocier à 92,16 dollars, hier, aux environs de 12h10. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour échéance en mai a, pour sa part, avancé de 67 cents à 85,82 dollars. Les prix du pétrole ont ainsi poursuivi leur hausse entamé lundi, à la suite de la montée des tensions géopolitiques après la frappe de l'annexe du consulat d'Iran attribuée à l'entité sioniste, et dans l'attente d'une annonce de l'Opep+. Ils avaient atteint, mardi, leur plus haut niveau depuis cinq mois. «Les risques géopolitiques accrus liés à l'escalade du conflit au Moyen-Orient, aux réductions de l'offre de l'Opep et à l'amélioration des données en provenance de Chine (premier importateur mondial d'or noir ndlr) contribuent à alimenter» cette hausse des prix, a indiqué James Harte, de Tickmill. Les investisseurs continuent de s'inquiéter de possibles perturbations de l'approvisionnement, après la frappe aérienne de lundi, imputée à l'entité sioniste, qui a visé le bâtiment jouxtant l'ambassade d'Iran à Damas, faisant au moins 13 morts, dont sept militaires iraniens. L'Iran a juré de riposter. D'autre part, les récents indices d'activité «plus forts que prévu pour la Chine, le Japon et les États-Unis sont de bon augure pour la croissance de la demande mondiale de pétrole», ont estimé les analystes de DNB. Les investisseurs gardaient également un oeil sur la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés de l'Opep+, qui s'est tenue hier.
Un rendez-vous technique de leur comité ministériel conjoint de suivi (Jmmc) au cours duquel l'alliance doit annoncer son intention de poursuivre ou non sa politique actuelle de coupes de production. «Les marchés examineront attentivement les détails de la réunion pour savoir si la politique est susceptible de changer à nouveau dans les mois à venir», a noté James Harte.
Les investisseurs attendaient également la publication de l'état des stocks hebdomadaires commerciaux américains de brut par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (Eia) pour la semaine achevée le 29 mars.
Ils auraient baissé d'environ 2,29 millions de barils selon la fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute, (API). La probabilité de voir un baril à 100 dollars refait surface... 

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