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Mines, start-up, énergies renouvelables...

Le monde du travail «casse» ses frontières

L'industrialisation est devenue une condition sine qua none pour sortir le pays de sa dépendance au secteur pétro-gazier et le propulser au sein du cercle enviable des pays émergents. Ce qui doit inévitablement remodeler le paysage économique. Du monde du travail sans coup férir. Pour atteindre cet objectif, l'Algérie a dû prendre conscience de ses énormes potentialités, de ses ressources inestimables restées trop longtemps enfouies dans son sous-sol et de celles naturelles inexploitées. Piste minière, start- up, énergies renouvelables, industrie mécanique, pétrochimie, hydrogène vert...Le socle d'une économie productrice de richesses est dessiné. C'est donc à une véritable révolution que l'on a assisté ces dernières années. Ce qui a bouleversé le schéma classique des relations de travail de celui désormais «réducteur» qui fut symbolisé pendant des décennies par l'opposition classe ouvrière-capital. La copie doit être revue. Le terrain des luttes ouvrières s'est élargi. Celui des revendications syndicales a beaucoup évolué, vers la contractualisation, le compromis. Pour le pays, elles sont sous- tendues par le développement de son économie qui nécessite un effort qui doit mobiliser toutes ses forces vives. Des chantiers d'envergure, audacieux de surcroît ont été lancés, à ce propos. Une entreprise prise à bras le corps par le chef de l'État. Un vent nouveau a soufflé sur l'économie nationale. Depuis son investiture le 19 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune a refaçonné le visage économique de l'Algérie. La dépendance quasi totale de l'économie nationale à la rente pétrolière «est fatale pour l'intelligence et l'esprit d'initiative», avait déclaré le président de la République fraîchement élu. Le train de la renaissance économique sera lancé. Le nouveau chef de l'État initiera au mois d'août 2020, le Plan de relance économique et une Conférence nationale sur la start-up au début du mois d'octobre de la même année. Deux évènements qui annonceront la fin du règne de la rente pétrolière. Sa vision du développement économique sera globale. Tous les secteurs seront concernés et interconnectés. Parmi les faits remarquables de sa gestion, il y a l'ouverture de la piste minière, celle du gisement de fer de Ghar Djebilet, notamment de pointure mondiale et désormais opérationnel. Bras armé du Plan de relance économique dont les contours ont été esquissés au mois d'août 2020. Un choix qui s'est imposé au vu de ses réserves estimées à 3,5 milliards de tonnes. Autre «joyau minier», la mine de zinc-plomb d'Amizour (Béjaïa) avec des réserves estimées à 68,6 millions de tonnes. Soit plus d'un tiers des réserves mondiales, selon le U.S. Geological Survey, agence du gouvernement des États-Unis. L'Algérie pourrait y faire donc une entrée fracassante et prendre une place de choix au sein du cercle restreint des pays producteurs (Chine, Australie, USA) de cette ressource minière.

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