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Affaire du match Algérie-Cameroun

Les marchands de rêve dechantent

Jeudi dernier coïncidait avec la date du 21 avril 2021. Le jour annoncé, auparavant, par la Fédération algérienne de football comme celui du verdict dans l’affaire de l’arbitre du match Algérie – Cameroun, Bakary Gassama.

Charaf-Eddine Amara, président démissionnaire de la Fédération algérienne de football, s'illustrait par faire des déclarations et... leurs contraires, dans l'affaire de l'arbitre ayant officié le match retour des barrages qualificatifs au Mondial-2022, entre l'Algérie et le Cameroun, à savoir Bakary Gassama. Il affirme, dans certaines déclarations, que son instance a demandé à ce que cette rencontre soit rejouée, avant de revenir dans d'autres pour dire qu'elle (la FAF) manque de preuves tangibles et concrètes prouvant la corruptibilité de Gassama. Dire une chose et son contraire a mis les Algériens en ballottage. Et tout le monde attendait, donc, cette date du 21 avril pour voir plus clair. Une fois cette date arrivée, voilà que la commission de discipline de la FIFA n'a pas étudié cette «réclamation» de la FAF, étant donné que cette dernière a décidé de saisir la commission d'arbitrage de la FIFA, estimant que la commission de discipline a pour mission de traiter les départements et autres affaires d'ordre disciplinaire. La commission d'arbitrage est-elle en mesure de reprogrammer le match? À cette question, il faut jeter un coup d'oeil sur le site de la FIFA où est mentionné clairement que «la Commission des arbitres applique et interprète les lois du jeu. Elle peut proposer les modifications nécessaires au Comité éxécutif. Elle désigne les arbitres et arbitres assistants pour les compétitions organisées par la FIFA». Le seul cas qui permettra à l'Algérie d'avoir gain de cause est de prouver que l'arbitre gambien a été corrompu par la Fédération camerounaise, ou s'il reconnaît de lui-même les faits. Même ce qui est balancé ici et là, concernant le refus de Gassama de répondre aux sollicitations des arbitres de la VAR et le fait que cela renforce le dossier algérien, n'est que de la poudre aux yeux. Dans les règlements de l'instance internationale concernant la technologie de la VAR, il est clairement mentionné dans l'article 4 que: «Seul l'arbitre peut initier une analyse vidéo; l'arbitre assistant vidéo (et les autres officiels de matchs) peut uniquement recommander une analyse à l'arbitre principal.». Dans l'article 5, c'est encore plus clair: «La décision finale revient toujours à l'arbitre, qu'elle soit basée sur les informations fournies par l'arbitre assistant vidéo ou qu'elle soit consécutive à une analyse vidéo au bord du terrain effectuée par l'arbitre.» Amara a laissé entendre, après les travaux du dernier Bureau fédéral, que son instance est prête à saisir le Tribunal arbitral des sports (TAS). Mais cela ne changera, encore une fois, rien. Ceci, étant donné que le TAS ne traite pas les affaires du genre, comme mentionné dans la réglementation. Entre-temps, ça s'agitait sur la Toile, où des pages et des faux comptes de personnalités sportives algériennes s'amusaient à balancer de fausses informations, reprises, hélas, même par des journalistes. Ces derniers ont donné, ainsi, de la crédibilité à ces informations et de l'espoir aux férus des Verts. Et c'est alors que paraît une ONG, nommée Organisation mondiale de sécurité anti-corruption (OMSAC), présidée par l'Algérien Mourad Mazar. Celle-ci a repris un post d'un faux compte au nom de «El Hadj Mohamed Raouraoua», partagé par un faux compte de «Djamel Belmadi», pour dire que «le match sera rejoué, étant donné que la FIFA a toutes les preuves que Gassama a été corrompu par la Fédération camerounaise». Et c'est alors que ce «post» a été repris même par des sites et des chaînes TV étrangers. Or, si la FIFA avait vraiment ces preuves, l'Algérie serait qualifiée directement au Mondial, sans que le match soit rejoué. Dans tout ce brouhaha, les Algériens restent en ballottage et la FAF joue les temps morts. 

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