{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

À 6 points du 1er non relégable

Le MCO croit en ses chances

Le coach du MCO, Youcef Bouzidi, ne compte pas capituler dans cette course acharnée pour le maintien.

Ayant survécu, des années durant, à des crises à la fois multiformes et multidimensionnelles, le MC Oran signe-t-il son grand retour? Rien n'indique le contraire, tant que le coach Bouzidi vient d'amorcer l'entame en redressant doucement la situation en dépit de toutes les contraintes et les difficultés. Connu pour être sauveteur pompeur, Bouzidi ne compte toutefois pas badiner avec son mot en prenant en main les destinées de ce club. Telle est la visée qui s'est profilée lors du dernier match disputé par les Hamraoua, durant lequel ses poulains ont réussi le pari en s'imposant face à l'équipe de l'US Oued Souf qu'il a reçue dans le quartier populaire d'El Hamri, au stade Ahmed Zabana. Si cette rencontre a été bouclée par un score de 2 buts contre un but marqué par les visiteurs, le coach oranais ne compte pas capituler ni n'est vaincu par le fatalisme. En se dressant comme un Cerbère dans la ligne de touche, il a, en fait, réussi à gérer ses troupes, en les guidant un par un, leur dictant les règles à observer en occupant le terrain tout le long du match durant lequel les Oranais ont prouvé leur notoriété et ayant contrarié leurs invités à céder à plus d'un titre, à telle enseigne qu'ils sont allés jusqu'à leur «interdire» de s'approcher de la zone rouge, la surface des réparations du MC Oran, en plus de l'étau qu'ils ont serré au milieu de terrain. Durant cette rencontre, le portier oranais a d'autant plus chômé qu'il a dû suivre le match comme supporter. Farès Boukerrit n'a aucunement été effarouché par les rares soubresauts, et de surcroît timides, enclenchés par les invités du MC Oran. Il en est pratiquement de même pour la défense hamraouie, celle-ci n'est, à son tour, pas soucieuse de l'attaque adverse. Telle était l'ambiance de cette rencontre dans laquelle les protégés de Bouzidi ont réussi l'exploit en faisant valoir leurs «biceps» dans une rencontre dont les dividendes leur servent de déclic pour d'autres consécrations.

Le MCO s'en remet encore à Naâmani
Le MC Oran n'a en fait aucun autre choix en s'imposant vaille que vaille dans le reste du championnat. Son devenir et son sort sont d'autant plus gagés que les joueurs et le coach Bouzidi sont appelés à donner de leur mieux pour sauver ce club de la déchéance. Par où et comment commencer sachant que l'ossature de cette équipe est à reconstruire de bout en bout, notamment au niveau du département offensif? Cette question n'échappe à personne, y compris au moins aux faits des rouages footballistiques. Le compartiment d'attaque est à la fois stérile, inefficace et manquant de force de frappe. Il est jusqu'ici resté en l'état en dépit de sa consolidation, durant le mercato d'hiver, par des nouvelles recrues comme Oualid Ardji et Merouane Boussalem. Sinon comment interpréter le fait que la face ait été sauvée par le défenseur central Mohamed Naâmani. Ce dernier a réussi sa montée interventionniste et fini par délivrer les Hamraoua en signant le but de la victoire. Le compartiment de l'attaque continue à se figer dans son inertie en dépit de toutes les recommandations du coach. Le doute continue à planer sur le ciel oranais à tel point que nombreux les connaisseurs qui ont eu à relever cette «carence» imputable à l'attaque.

Acimi appelle à l'union sacrée
L'entraîneur des gardiens, Acimi, a, contre toute attente, tranché des suites à décider. En se livrant au jeu de petites questions-réponses l'ayant réuni avec les hommes des médias, il n'a rien trouvé de mieux à dire que de plaider au produit de ce qu'il qualifié de «la grande solidarité» à observer. «Nous devons être unis», a-t-il expliqué, n'omettant aucunement que la suite de la compétition ne sera aucunement une mission aisée. Il dira en ce sens que «nous allons souffrir pour le reste de la compétition», ajoutant que «le chemin est encore long». En attendant l'avenir proche, le club d'El Hamri a, jusqu'ici, réussi le pari, en se lançant, notamment dans ce second half du championnat. Jusque-là, le MC Oran n'a pas été défait. Guidés par Bouzidi, les Rouge et Blanc ont su et pu gaver leur recette en récoltant successivement 5 points, 2 partages de points. S'agit-il d'une révolution ou encore de la renaissance s'opérant dans la citadelle des Hamraoua? Youcef Bouzidi et ses poulains sont très attendus quant à faire valoir les couleurs du club en les maintenant dans la case d'élite, à défaut d'appétence pour la course aux premières places du podium. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours