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FAF

Demain, il fera beau

Ce fut plus qu’une victoire, un véritable plébiscite pour Mohamed Raouraoua. Par sa forme, responsabilité et sérieux, l’AG préfigure des lendemains meilleurs pour notre football.

Elle avait quelque chose de pathétique cette AG. Elle rassemblait dans ses vastes plis les ancêtres de notre foot comme les Oualiken, les Soukhane... Ils étaient bien sages. Comme ils appartenaient à un autre monde, un autre football. Tout près d´eux, il y avait les grands malades: Zerrar, l´oeil toujours pétillant même si le corps ne répond plus et Diabi, pâle, jurant entre ses dents qu´il est venu pour bloquer le passage à... ne mettons pas de noms pour ne pas gâcher la fête qui fut totale. Car disons-le sans tarder: de mémoire de journaliste on n´a pas vu une AG élective aussi studieuse. Questions: est-ce le fait qu´elle se soit tenue dans un lieu culturel qui l´a rendue si bien, est-ce par lassitude, après les mille péripéties des différentes élections brouillonnes, que les électeurs, de guerre lasse, ont rangé leurs armes et leur hargne? Allez savoir. Mais enfin, l´important est qu´elle se soit tenue dans un haut degré de responsabilité qui préfigure des lendemains meilleurs pour notre foot.
De toutes les façons, il ne peut pas tomber plus bas. Depuis 10 ans il est à genoux en prière cherchant son sauveur. A chaque fois, il n´a trouvé qu´un fossoyeur de plus. Ce qui a manqué à ceux qui ont occupé le fauteuil? Une vision, mais surtout cette qualité si rare par les temps qui courent: le sens de l´autorité et de la parole donnée, seuls éléments susceptibles de leur donner le capital de crédibilité nécessaire à leur fonction. On voit d´ici leurs objections: mais comment restaurer l´autorité et la crédibilité quand le cadre général du pays est touché par la même gangrène? Juste. Mais pas convaincant. Par sa nature, par les liens qui unissent ses hommes, la sphère du foot est différente de la sphère économique. Dans le foot, la transparence est de mise. Tout le monde se connaît. On connaît l´exacte valeur de chacun. On sait s´il a du foin dans le ventre ou l´estomac solide. On connaît ceux qui ont les principes solides et ceux qui les ont vacillants. N´est pas leader qui veut. Un théoricien du comportement a résumé le profil du chef dans une phrase: «On ne révère que ce qu´on ne connaît pas». Nos anciens présidents étaient si familiers avec toutes les couches du foot qu´ils ont fait éclater les barrières nécessaires à la hiérarchie. Aujourd´hui notre foot a un homme neuf, Mohamed Raouraoua.
L´homme, on l´a déjà dit, a le sens de l´autorité et du dialogue. Il a aussi celui du rassemblement. Selon ses proches, il va s´entourer des meilleures compétences du foot national. Il pose comme condition un seul critère: l´intégrité. Et c´est cette qualité dominante que recherchent justement ceux qui ont voté pour lui. Et même certains de ceux de l´autre camp. Mais comme l´a si bien dit un membre de l´équipe de Bouabdellah, dans l´élection de Raouaroua, il n´y a pas de vaincus, il n´y a que des vainqueurs ! Alors du coeur à l´ouvrage pour le redressement du foot national. Un mot encore: première mission du nouveau BF: offrir les conditions idéales à notre EN au Mali. Ouf ! Il était temps...

De Quoi j'me Mêle

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