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Révolte injustifiée de la maman

Le procès de Wassim. H. Aura été un moment pour les proches du détenu qui n'a pas gobé, mais alors pas du tout, son incarcération, en voyant, assises sur un braséro, au milieu d'un public indifférent à son sort, Mme et maman, vraiment démontées! D'ailleurs, à la fin du procès, dans la salle des «pas perdus» la vieille maman s'écria de toutes ses cordes vocales le pourquoi des demandes de la procureure, Nabila Bekraoua: sept ans d'emprisonnement ferme pour trafic de came. Pourtant, l'avocat du jour, méritait bien un petit merci pour avoir vaillamment défendu le fils mouillé jusqu'aux os! Elle cria presque: «Tout ce procès pour un «mégot» (et elle releva l'index pour dire que ce n'était finalement qu' un tout petit morceau de drogue)!» La bru, elle, probablement une intellectuelle, fit une moue désespérée, en signe de honte, après cette inutile interjection, faite devant tous ces gens qui venaient de quitter la salle d'audience. Ces gens donc ont tout entendu, avec, en outre, la lecture d'un passage de l'article 17 de la loi 04-18 du 25 décembre 2004, loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.
C'est une loi créée à partir d'une pertinente potion d' articles forts et même costauds, les 119, 120, 122-7 et 132 de la Constitution de la Convention Unique sur les stups de 1961, celle de 1971 sur les substances psychotropes, le protocole de 1972 modifiant la convention unique, la convention des Nations unies, contre le trafic de drogue, les trois ordonnances de juin 1966 n°66-155, 66-156 et 66-211, outre les cinq lois du 21 juillet 1979 (79-07) (85-05) 87-17) (et 01-14) (03-10) du 16 février 1985, du 1er aout 1987, du 19/ O8 /2001 et 03-10 du 19juillet 2003. C'est dire ici que depuis près de cinquante- huit ans, l'Etat a fait de la lutte contre le trafic de came, une priorité qui ne laisse place à aucun doute: la prévention plus la répression! Un point est cependant à relever: chaque président de la République a apporté sa touche personnelle dans la confection des lois, par des propositions émanant de ses conseillers juridiques. Chaque président a tenu à frapper très fort tous ceux qui voulaient empoisonner nos jeunes. Or, voilà que Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice avait annoncé en 2022, un durcissement de cette loi, pour venir à bout de ce fléau, ou du moins, arriver à baisser son expansion!

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