Le visa à l'arrivée couvrira de nouvelle villes

Considéré comme locomotive du tourisme en Algérie, le sud du pays suscite depuis la levée des restrictions sanitaires, un intérêt particulier de la part de l'Etat. Les actions de relance du secteur se multiplient et se diversifient. Après le lancement de la ligne Paris-Djanet, de nouvelles dispositions de délivrance de visas sont mises en place pour renforcer l'attractivité de la destination «Algérie». Dans cette optique, le communiqué de la représentation consulaire algérienne à Doha, a précisé que «Les autorités du pays ont décidé de permettre aux touristes arabes et étrangers désirant visiter le sud algérien de bénéficier du visa à l'arrivée directement à partir de nos aéroports internationaux, postes frontaliers terrestres et maritimes». Dans le détail, il est précisé que «Pour être éligible à ce nouveau régime de visa, le touriste étranger doit rejoindre le pays via les agences de tourisme et de voyage agréées par le Ministère du Tourisme. Cette mesure intervient dans le cadre de la saison touristique saharienne, et le touriste peut obtenir un visa d'une validité de 30 jours.
Un argument d'attractivité, plus qu'une facilité administrative, cette mesure aura un poids sur les choix et les décisions des destinations. C'est précisément ce qui va contribuer à attirer un plus grand nombre de touristes vers le sud algérien. Cela étant,Bien qu'elle intervienne après le grand rush que connaissent les sites sahariens à la fin de l'année, cette nouvelle mesure se présente comme un réel coup d'accélérateur pour élargir le potentiel touristique saharien. La saison touristique s'étendant du mois de novembre, au mois d'avril, une réelle opportunité de développement s'offre aux professionnels du secteur, pour rentabiliser la saison. A ce titre, ce nouveau régime de visa contribuera à lever le voile sur des régions et des sites jusque-là, inexploités, alors qu'ils renferment des trésors touristiques. Autrement dit, pour le touriste, la palette des produits touristiques du sud algérien, se diversifie, et offre désormais de nouvelles destinations.
Ainsi, les wilayas de Laghouat, El Bayadh, El Oued, Djelfa, El Ménéa, El Meghaier, Naâma, Ouled Djellal, Biskra, M'sila, Ouargla, In Guezzam et Ghardaïa, viennent d'être ajoutées à la liste des wilayas que les touristes étrangers peuvent visiter avec un visa à l'arrivée. Il va sans dire, que ces régions au potentiel touristique intarissable, vont connaître un essor inédit. Le déploiement des nouveaux circuits contribuera au développement des activités touristiques, et permettra à des régions comme celle de Boussaâda, «la cite du bonheur», de Biskra, ou de Ghardaïa la capitale de la vallée du M'Zab de révéler leur potentiel. Au même titre, que les autres régions, tel que Ghardaïa, Menea, ou Ouargla dont la renommée n'est plus à faire. Cela étant, la faiblesse des capacités d'accueil et des infrastructures touristiques, demeure la grande problématique pour le secteur en général, et pour le tourisme saharien en particulier. D'où l'importance auo(d'hui, de renforcer les actions de développement et notamment de formation, afin de combler ce déficit, qui risque de desservir les nouvelles orientations et les mesures de facilitations.