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Santé

Journée sur le cancer du sein

Première cause de mortalité chez les femmes et 1er cancer chez la gente féminine.

Le «dépistage» reste le meilleur moyen conseillé par les médecins pour réduire le taux d'incidence du «cancer du sein» en Algérie. En effet, les intervenants qui se sont succédé lors d'une journée d'étude sur le cancer du sein à Alger, ont tous préconisé la pratique de cet acte
Pour faire face à cette pandémie qui affecte des milliers de femmes en Algérie dont 5 à 10% ont des prédispositions héréditaires. Ce cancer, cause première de mortalité chez la femme, est le premier cancer qui touche la gente féminine. 14 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année chez nous, soit pas moins de 60% de cancers dénombrés, d'où l'intérêt majeur de prise en charge optimale pour les sujets à risque, a-t-on précisé lors de cette traditionnelle session Media-Training, organisée périodiquement par les Laboratoires «Roche-Algérie».
Les statistiques montrent qu'une haute fréquence est relevée chez les jeunes patientes de moins de 30 ans avec 4% de réitération suivie de 3% pour les moins de 39 ans, de 2% entre 40 et 49%, puis d'un seul cas pour la frange allant de 50 à 70 ans. Ce taux se monte à 4% pour les hommes tandis que le cancer de l'ovaire s'élève à 3%.
Il a été relevé également que la chirurgie prophylactique est la seule arme à efficacité «significative» contre ce mal. Dans son intervention sur le «cancer du sein et formes familiales: oncogénétique et l'intérêt du dépistage», la docteure Abdelouaheb a offert une «perspective éclairante et accessible sur les liens entre génétique et cancer du sein. Son expertise et sa clarté, estime-t-on, sont remarquables et essentielles pour comprendre ces enjeux».
Il se trouve que «de nombreux cas d'hérédité du cancer du sein ne sont pas liés à des mutations génétiques classiques».
L' «intelligence artificielle (IA) en imagerie mammaire» et le dépistage du cancer du sein, présentée par le professeur Sid Ahmed Faraoun, montre aussi que le dépistage précoce reste le meilleur moyen de traitement de cette pathologie, précaution, hélas, non pratiquée en Algérie.
Il faut savoir que le patient dispose de 95% de chance de guérison s'il est pris en charge de façon précoce.
Il a été informé par ailleurs que 114 000 mammographies ont été soumises à l'intelligence artificielle qui équivaut à une détection d'image subtile.
Abordant la question de la chimiothérapie en marge des travaux, un médecin a confié à L'Expression qu'une séance de chimiothérapie revient à l'État entre 10 000 DA et un million/DA.
Il a été également préconisé instamment d'effectuer une échographie dans les cas de seins denses

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