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Fin d’année judiciaire en zigzag

La semaine dernière a été riche en évènements judiciaires, particulièrement à Alger et ses tribunaux. D'abord, il y a eu cet énième arrêt de travail des avocats, en signe de protestation, contre les nouvelles lois de finances 2022. À Bir Mourad Raïs, la première juridiction du pays, le moral n'est pas au beau fixe. Les magistrats du siège sont venus renvoyer les dossiers pour la deuxième semaine du mois de décembre 2021. Benbouza, le président de la section correctionnelle du lundi, avait, malgré tout, une bobine sympa, et les sourires que crachait ce jeune magistrat, à l'intention des malheureux justiciables, qui voulaient, coûte que coûte, que leurs affaires passent enfin, mais avec cette maudite grève, il fallait vite déchanter et se concentrer au lundi 13 décembre 2021, date fixée aux joutes, malgré l'épée de Damoclès, d'une autre grève des robes noires, en décembre 2021, si un accord, n'est pas trouvé, rapidement avec le ministère des Finances! Mais, car il y a un «mais», et un grand mais, qui fait que la loi de finances 2022, est passée devant les parlementaires! C'est l'impasse, alors. Que faire? D'un autre côté, les greffiers, dans l'ensemble veulent franchir le pas, celui d'une grève, même sauvage, nous souffle-t-on, mais sachant que cela risquait de faire mal au pays, en ces moments de troubles sociaux, ils reportent l'idée, peut- être salvatrice ! «Le ministre de la Justice qui a longtemps bossé avec nous, connaît les conditions dans lesquelles, on évolue! Nous croyons fermement en la loyauté du magistrat intègre qu' a été Abderrachid Tabi, lorsqu'il avait exercé à Sour El Ghozlane, (cour de Bouira) et à la cour de Sétif, notamment! Lorsque nous nous remémorons ces deux cours, cela nous rappelle l'idiot qui avait, à l'époque, réduit au silence tous ceux qui voulaient rendre plus agréable notre niveau de vie, en nous diffamant, et en avançant le fait que le guichet unique nous faisait largement vivre en plus du minable salaire, que nous touchions! Cette diffamation passa comme une lettre à la poste, sans vérification ni un sérieux et franc contrôle, nous laissant sur le plancher! C'est injuste de juger ainsi des fonctionnaires de la justice, qui ne veulent pas créer des problèmes au pays, salement maltraité par ailleurs! Nous ne voulons que notre dû, ni plus ni moins!», déclare une ancienne greffière, près de la retraite, durant
24 ans, en rendant au pays, de sains et loyaux services. Plusieurs greffiers nous ont supplié de porter à la connaissance du pouvoir, pas seulement des chefs de cour, ou du ministre de la Justice, les viles conditions dans lesquelles, ils nageaient. Mais la plus mauvaise nouvelle pour les anti-régime, c'est le niet catégorique lancé en pleine face du président du Syndicat national des magistrats, qui aurait, nous dit-on, proposé une grève pour la mi- décembre 2022! Vrai ou faux? Attendons pour voir!

De Quoi j'me Mêle

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