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Annaba ou l’affichage publicitaire sauvage

Cette anarchie qui défigure la ville

La publicité par panneaux d’affichage enlaidit encore plus le paysage de la ville déjà « agressé » par une urbanisation chaotique.

En effet, des milliers d'assiettes de paraboles, ainsi que des citernes d'eau aux multiples couleurs, ont transformé les façades des immeubles à Annaba, en un tableau d'enfants à la maternelle! Un constat désolant qui témoigne d'une double agression. Celle du paysage urbain et de la réglementation en vigueur dans l'absence totale de toute réaction des services communaux. Cette publicité par panneaux d'affichage et enseignes servent à identifier et localiser entre autres, un local d'exploitation qui peut être un commerce, une boutique, un cabinet médical, celui d'un avocat....En somme, le processus consiste à utiliser une publicité imprimée grand format pour promouvoir un lieu, une entreprise où un service. Les panneaux d'affichage sont généralement placés dans des zones à forte circulation, comme le long des autoroutes et dans les villes, afin qu'ils soient vus aussi bien par les conducteurs que par les piétons. Ainsi, l'objectif d'une enseigne ou un panneau est de permettre aux clients d'identifier géographiquement un établissement. Des règles d'emplacement et de dimension s'appliquent aux panneaux et enseignes publicitaires nécessitant une autorisation préalable. Car, cela relève du patrimoine des APC. Mais a priori, celles-ci ne semblent pas être préoccupées par le renflouement des caisses communales. Pourtant, la majorité d'entre elles souffrent d'un grand malaise financier. Il suffit juste d'une volonté bienveillante pour s'en mettre plein les caisses des communes. Tous les murs à travers toutes les communes de la wilaya sont devenus un support publicitaire, à nul autre pareil, les plaques de signalisation. La réglementation stipule que les panneaux publicitaires, les affiches et les enseignes ainsi que les pré-enseignes ne peuvent pas être placées n'importe où. L'affichage sauvage est celui qui ne respecte pas la réglementation. Toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l'activité qui s'y exerce, constitue une enseigne. Sur des murs entiers, ces publicités sauvages dans les villes de la wilaya, le chef-lieu d'Annaba, El Hadjar, El Bouni et Sidi Amar entre autres, signalent la présence d'une activité ou une profession. Du cabinet médical, laboratoire d'analyse, huissier de justice, avocat, cabinet d'expertise, jusqu'aux cliniques privées et les cours de soutien en passant par l'atelier de couture, la coiffure et la réparation, tout ce beau monde s'adonne à la publicité en recourant à l'affichage sauvage et illégal souvent sur des arbres, des façades et des murs des institutions. Une enseigne publicitaire ne peut pas être placée n'importe où. Elle doit être installée en façade, sur la toiture, sur une clôture, sur un auvent ou une marquise, sur le garde-corps d'un balcon ou d'une fenêtre scellée ou posée sur le sol. Au-delà, elle ne doit pas gêner la circulation, la signalisation et la sécurité routière. Or, dans la majorité des cas l'affichage se fait au gré de la volonté du concerné, qui nargue en amont et en aval toute réglementation. Celle-ci qui fait l'objet de dépassement à outrance, comme dans le cas de l'éclairage nocturne des enseignes commerciales, dont sa limitation a pour objectif de réduire la nuisance lumineuse et la consommation d'énergie. Ce qui n'est malheureusement pas souvent le cas à Annaba où, l'espace public est agressé quotidiennement devant la passivité des élus locaux chargés d'appliquer la réglementation. Certes, la publicité par panneaux d'affichage et enseignes est efficace afin d'atteindre le plus grand nombre de personnes possible. Car, les panneaux d'affichage ont tendance à enregistrer le plus grand nombre de vues et d'impressions par rapport aux autres méthodes de marketing. La masse des publicités extérieures et des enseignes s'avèrent pléthoriques et de façon impétueuse qui donnent une impression de laisser-aller.
Les règles d'emplacement et de dimension doivent être respectées et une autorisation préalable est nécessaire afin de remettre de l'ordre dans la ‘'maison''. Les locataires des APC de la wilaya d'Annaba sont appelés à une gestion rigoureuse de leur patrimoine, parce qu'il y va de l'image de marque de toute la wilaya. Une image déjà ternie par les unités de paraboles et réservoirs d'eau qui font, malheureusement office de décor.

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