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À El Harrach, des éclaircies…

Qui dit El Harrach, ce légendaire et immense quartier de la capitale, pense d’abord, irrémédiablement, au fameux marché hebdomadaire, où on trouve un peu de tout. Puis, notre pensée va droit sur les « Quatre Hectares », en prenant en compte que, le centenaire pénitencier, dont le pseudonyme provient de sa superficie, signifie la privation de liberté pour des accusés, prévenus et inculpés, ayant été jugés et prouvés qu’ils ont été coupables d’un crime, ou d’un délit donné. Automatiquement, lorsque nous évoquons un pénitencier, notre esprit va du côté d’une juridiction. Et El Harrach, qui relève de la cour d’Alger, a un tribunal, et une annexe située dans l’enceinte de l’ex-daïra. Cette annexe sert depuis près de deux décennies, au civil, particulièrement. Le tribunal, lui, qui couvre le pénal, et le grand guichet unique, se trouve entre le siège de la sonelgaz, et de la sûreté de daïra. Au point de vue fréquentations du public, la journée, qui connaît une super et réelle effervescence, est incontestablement le dimanche, qui est réservée aux détenus et non-détenus, et accessoirement, pour d’éventuelles comparutions immédiates. Pour ce faire, on a pu dégoter un jeune magistrat, en la personne de Walid Kouici, ramené de Tipaza, pour son savoir, sa maitrise des dossiers, et surtout son calme olympien, dans la tenue de ses audiences. Depuis l’arrivée, il y a deux semaines , d’un 3ème procureur-adjoint, chez le remarquable Choukri Lalaà, procureur de la République, en titre, le parquet local ne s’en trouve que légèrement mieux ! Lalaà est lui aussi un frais magistrat , qui est descendu de la voisine localité de la cour de Boumerdès, en l’occurrence, le tribunal de Boudouaou, où il a laissé une excellente impression, d’un très bon, magistrat loyal, et écouté par ses collègues. Cependant, le manque flagrant de magistrats du parquet et du siège, fait que les deux malheureux chefs du tribunal, les oblige à donner le meilleur d’eux-mêmes, en se sacrifiant par de nombreuses demandes d’audiences de justiciables qui se considèrent lésés , en voyant leurs dossiers dormant dans les tiroirs de la police judiciaire, ou des bureaux du tribunal, depuis trois à quatre ans ! Même si le dernier jeune procureur - adjoint de la République, a rejoint la semaine dernière le tribunal, ce qui porte à trois procureurs-adjoints, annexe comprise. C’est peu, insuffisant, et même humiliant pour les courageux et dévoués chefs de cette mythique juridiction. Du renfort est expressément demandé, par tous les amoureux de notre justice, cette unique branche à laquelle s’accroche désespérément le justiciable algérien, malgré tout, en cette fin d’année 2023. Amine ! 

De Quoi j'me Mêle

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