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Les alliances partisanes et la présidentielle

Une nouvelle donne politique

La notion d’alliance commence à prendre une place prépondérante sur l’échiquier politique du pays.

L'élection présidentielle anticipée qui se déroulera le 7 septembre prochain a enclenché un nouveau processus politique.Il s'agit d'une nouvelle approche politique qui vise à coordonner les actions dans le cadre d'une alliance partisane en mesure d'asseoir le consensus entre les partis politiques de même bord et parfois en rapport avec l'intérêt national qui n'implique pas l'approche partisane.
La classe politique s'est mise à inventer d'autres formes de pratiques et d'actions politiques comme moyen efficace pour répondre à un contexte politique donné. C'est le cas du Front de Libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Front El Mostakbal et le mouvement El-Bina. Cette alliance qui ne dit pas son nom, s'est entendue sur l'essentiel à savoir de coordonner les efforts afin de résoudre les problèmes pendants au niveau des Assemblées populaires communales et de wilaya. Cette entente ne s'est pas limitée uniquement au volet de la coordination au sein des communes et des assemblées de wilayas. Elle concerne aussi le volet politique par rapport à la situation du pays. Donc, le FLN, le RND, le Front El- Mostakbal et El-Bina ont affiché la couleur et visent à réussir la joute présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. Il est clair que l'enjeu de l'élection présidentielle exige plus de rigueur et de moyens politiques afin de gagner ce pari qui diffère d'une manière catégorique par rapport aux joutes des législatives et des municipales. Cela demande qu'il y ait plus de coordination et d'alliances entre les partis politiques et au sein de la dynamique de la société civile.
La prochaine élection présidentielle anticipée aura à faire face à une concurrence politique dépassant les personnes, mais bel et bien des cadres d'alliance et des structures engageant des instances représentant des partis politiques et des associations soutenant un candidat à la présidentielle prochaine. Donc, la chance de la réussite d'un candidat à l'élection présidentielle prochaine est strictement liée à la capacité de s'organiser dans un cadre d'alliance en mesure de mener campagne et travailler dans une perspective qui vise le soutien d'un candidat précis.
Cette démarche d'alliance pourrait inciter les partis islamistes qui vivent un sérieux émiettement et affaiblissement sur le plan politique. Hormis le Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a maintenu le rythme de son activité politique et la stabilité interne, le reste des partis islamistes sont l'objet de guerre de leadership au sein de leurs structures respectives. Les divisions ont miné la mouvance islamiste. L'expérience de la liste verte qui a sanctionné l'alliance des islamistes en plein «essor» du «printemps arabe» et son cuisant échec, a fait que les islamistes n'ont plus pensé à rééditer ladite expérience.
Les islamistes vont-ils asseoir une nouvelle alliance durant l'élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain? On le saura dans les prochains jours.
L'idée des alliances dans le cadre des élections en général et l'élection présidentielle en particulier se propage au sein de la classe politique. Les partis de la mouvance démocratique qui ont mis en place dans le cadre du Hirak du 22 février 2019 un Pacte et une alliance démocratique n'ont pas encore affiché leur position vis-à-vis de l'élection présidentielle anticipée. Hormis Zoubida Assoul qui a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle anticipée, le reste de la mouvance démocratique n'a pas encore exprimé sa position d'une manière claire et net par rapport à cette importante joute électorale. Il y a aussi d'autres partis qui ne s'identifient pas au groupe de la coordination FLN, RND, Front El- Mostakbal et El-Bina et les partis islamistes, il s'agit de l'Alliance nationale républicaine (ANR), le Parti du renouveau et du développement (PRD) qui ont une autre démarche différente. Le premier, à savoir l'ANR, son président a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle anticipée.
Quant au deuxième, le PRD dont son président a appelé à la mise en place d'une alliance qui s'intitule «alliance stabilité et réformes».
En bref, la notion des alliances commence à prendre une place prépondérante sur l'échiquier politique du pays. Avec la prochaine présidentielle anticipée cette notion des alliances sera palpable et concrète.

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