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Sécheresse et stress hydrique

Une menace aux multiples facettes

Toute la problématique réside dans la concrétisation des traitements et des solutions engagés sur le terrain.

Engagés dans une course contre la montre, pour faire face aux menaces du stress hydrique et de la sécheresse, les pouvoirs publics s’attellent, ces dernières années, à réduire le fossé qui existe entre les effets d’une faible pluviométrique chronique, et le rythme de mise en place des moyens nécessaires pour augmenter les capacités en ressources hydriques.
En dépit des programmes de lutte mis en œuvre, et les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la rareté de l’eau, le déficit en mobilisation d’eau demeure en deçà des besoins nationaux. Avec un ratio de 500 m3/habitant/an et une capacité globale de 19,4 milliards de m3/an, l’Algérie demeure parmi les pays les plus menacés du Bassin méditerranéen. D’où l’importance du défi et l’urgence de remédier à cette situation, pour éviter les répercussions dramatiques sur l’économie nationale et sur la population. Des enjeux qui mettent en scène la réalisation de la sécurité alimentaire, le développement économique, et la couverture des besoins en eau potable. Toute la problématique réside dans la concrétisation des traitements et des solutions engagés sur le terrain, dans une chronologie qui permettra de préserver et de valoriser les avancées et les réalisations enregistrées, ces dernières années, dans plusieurs secteurs, et maintenir le rythme de la nouvelle dynamique. Et ce en menant en parallèle les actions de renforcement des capacités de mobilisation de l’eau. Une situation complexe qui connaît ces dernières années une évolution positive à travers une accélération sans précédent dans la réalisation d’infrastructures et de mécanismes nouveaux pour la récupération et la mobilisation de l’eau.
Cette dernière s’est essentiellement articulée autour du renforcement du réseau des stations de dessalement de l’eau de mer, qui est en phase de passer de 11 unités à 19 à l’horizon 2024, soit d’une capacité de traitement de 7% à 42 %. À ce titre, les cinq premières grandes stations lancées, porteront la capacité de dessalement de l’eau de mer, à 300 000m3/jour. Cela étant, en attendant les résultats de ces actions, et leurs impacts sur le redressement de cette situation, les effets du manque de pluviométrie se font toujours sentir. C’est dans ce contexte d’urgence, que les pouvoirs publics tentent d’exploiter les mécanismes et les techniques susceptibles de porter la production non conventionnelle de l’eau au niveau supérieur. De ce fait, en plus du programme d’extension des stations de dessalement, les différentes actions engagées se sont articulées pour la réutilisation contrôlée des eaux usées pour l’irrigation des terres agricoles, le soutien financier aux agriculteurs, l’introduction des techniques modernes d’épuration pour l’économie et l’utilisation sécurisée de l’eau, à travers l’encouragement de création de start-up dans le domaine.
Autrement dit, la lutte contre le stress hydrique imposé par les changements climatiques, s’organise autour de deux axes centraux, deux priorités, en l’occurrence l’assurance d’une couverture en eau potable, et la préservation des programmes de développement des secteurs stratégiques, entrant dans la réalisation de la sécurité alimentaire, et de la croissance économique.
À ce titre, la conjugaison des efforts menés tant dans l’exploitation des ressources souterraines, la récupération des eaux pluviales à travers les barrages, ou la production non conventionnelle de l’eau, demeure la clé de la lutte contre la sécheresse, et le seul moyen de mettre sur pied une stratégie durable et efficiente pour faire face à cette problématique.

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