{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Réconciliation palestinienne

Un sommet à Alger en octobre

L’accord de réconciliation devrait constituer une première étape. Tant le droit inaliénable à un État avec El Qods-Est pour capitale, passe par la paix entre les factions palestiniennes.

Au grand dam de l'entité sioniste, la réconciliation palestinienne est en marche. Plus de quinze ans d'opposition et de blocage de tout progrès dans la cause palestinienne.
Le Hamas, qui contrôle la bande Ghaza, et le Fatah, au pouvoir en Cisjordanie via l'Autorité palestinienne, ainsi que plusieurs autres mouvements seront réunis en Algérie avant la tenue du Sommet de la Ligue des États arabes, prévu à Alger les 1er et 2 novembre prochains. Une information révélée, jeudi, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, en marge de la cérémonie d'installation de Amar Bellani dans ses fonctions de secrétaire général du ministère, en remplacement de Rachid Chakib, appelé à d'autres fonctions. Dans son intervention, le chef de la diplomatie algérienne a fait état d' «efforts incessants» pour mener une action diplomatique d'envergure sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue de consolider les rangs palestiniens à la faveur d'une réunion qui se tiendra bientôt en Algérie avant même le Sommet arabe. Une démarche tendant, selon Ramtane.
Lamamra, à «parvenir à une unité arabe renforçant l'unité palestinienne, mais aussi d'amorcer à la faveur du Sommet d'Alger un départ pour l'action arabe commune en vue d'actualiser la solidarité et la coordination pour une paix pérenne et équitable basée sur l'accès du peuple palestinien à ses droits imprescriptibles, tout en relevant les défis auxquels font face les sociétés arabes, partant du principe de sort commun et collectif».
L'accord de réconciliation devrait constituer une première étape. Il est encore difficile de dire si c'est un processus durable tant que l'inimité entre le Hamas et le Fatah n'a pas disparu. C'est toute la problématique à dépasser lors de ce sommet de réconciliation d'autant que le nationalisme palestinien ne peut pas rester bicéphale. Tel est le point de départ d'un chemin encore long vers la paix.
En somme, le droit inaliénable à un État avec El Qods-Est pour capitale, passe par la paix entre les factions palestiniennes.
En effet, les chefs des factions palestiniennes ont, dernièrement, confirmé la tenue à Alger, d'une « table ronde», précédée d'une réunion bilatérale entre les chefs du Hamas et du Fatah. Dans une récente déclaration, le porte-parole en Algérie du Mouvement Fatah, Yamen Kodeih, a annoncé que la délégation devant se rendre en Algérie comprendra de hauts dirigeants, notamment le chef adjoint du mouvement, Mahmoud Al-Alloul, et Azzam Al Ahmad, membre du Comité central du Mouvement de Libération nationale palestinien, Fatah, et Rawhi Fattouh, président du Conseil national de libération de la Palestine (OLP) et membre du comité central du mouvement «Fatah». Selon, le même responsable, la délégation sera en Algérie la première semaine d'octobre prochain. Tandis que Jamal Khalil Abu Ahmed, membre du Conseil national palestinien et dirigeant du Front de lutte populaire, a affirmé que «les mouvements du Hamas et du Fatah sont invités à tenir un dialogue bilatéral sous l'égide algérien, suivi d'une invitation à toutes les factions en Algérie, à participer au dialogue. Autour d'une table ronde parrainée par le président algérien, dans la continuité des réunions précédentes en Algérie».
Le même responsable assure: «Nous tenons à réaliser l'unité palestinienne, et nous espérons que le dialogue entre le Fatah et le Hamas réussira à parvenir à un accord et que l'Algérie réussira à surmonter les obstacles pour atteindre l'objectif avant le Sommet arabe», dont il estime que «son éclat est un facteur de pression sur toutes les parties pour qu'elles assument leurs responsabilités». Néanmoins, le Mouvement Hamas n'a pas révélé l'identité des membres devant prendre part à cette réunion. Pour rappel, le président Tebboune a réuni, le 5 juillet dernier, à Alger, le président Mahmoud Abbas et le chef du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une rencontre «historique» qui intervient après «plusieurs années de froid». Concernant le Sommet arabe, Ramtane Lamamra a affirmé que l'Algérie est mobilisé pour la réussite de ce rendez-vous.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours