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Le toit d’une classe s’éffondre à Boutlélis

Un mort et 5 blessés

Le drame est survenu 40 minutes après la rentrée des classes dans la matinée de la journée d’hier.

Le toit d’une classe de 2e année primaire de l’école Souiyah Rahou dans la commune de Boutlélis, dans l’extrême ouest de la wilaya d’Oran, s’est effondré hier matin, causant la mort d’un élève et 5 blessés dont un chérubin se trouvant dans un état de santé jugé plus ou moins critique et deux autres sous le choc psychologique. Les blessés ont été évacués en urgence vers l’hôpital d’Oran avant même l’arrivée des secouristes. Le drame est survenu moins de 40 minutes après la rentrée des classes dans la matinée de la journée d’hier, très précisément à 8h 40 minutes. Afin de tirer au clair ce drame, une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités dans ce tragique accident. Rien ne présageait un tel drame qui a plongé les habitants du chef-lieu de cette paisible bourgade de Boutlélis, dans l’émoi et la désolation. Les effondrements sont très coutumiers dans cette collectivité, la wilaya d’Oran. La ville d´Oran se décompose. La liste des effondrements ne cesse de s´allonger. Les bilans s´alourdissent. Une moyenne d´un écroulement par jour est enregistrée. En plus des dégâts matériels importants enregistrés, des pertes humaines sont dans plus d’un cas également déplorées. La menace est omniprésente. Du quartier Gambetta (entrée est d´Oran) jusqu´à Sidi El Houari, en passant par Miramar, Bel-Air, Plateau, les rues Larbi Ben M’hidi et Khemisti, les signes d´une dégradation très avancée sont perceptibles de visu. Des bâtiments entiers menacent ruine. Dans un recensement effectué depuis près de 20 ans, près de 2000 immeubles constituent un danger permanent, avec plus de 55000 habitations en état de délabrement très avancé. Si les pouvoirs publics optent pour la réhabilitation du vieux bâti, ces opérations lancées dans ce cadre concernent les bâtisses susceptibles d’être récupérées. Il s’agit pratiquement de ces immeubles à valeur historique et culturelle, comme des sites historiques et touristiques. En revanche, le vieux bâti ou encore ces immeubles ayant amoché cette ville aux couleurs chatoyantes feront l’objet de démolition systématique. Ils seront rasés. Telle est la résolution adoptée par la wilaya d’Oran en prenant en compte le degré de décrépitude avancée des immeubles à «abattre» sans aucun regret en prenant en compte également l’apport pratiquement nul de ces bâtisses.
Les experts et les constats relevés de visu font état de la «non- profitabilité» ni de la rentabilité desdites constructions, hormis les désagréments et autres tracas qu’elles causent à longueur et au fil des années, en plus des vies humaines fauchées lors des effondrements. Les mêmes services ont, par- là même, adopté la mesure portant sur la réhabilitation du vieil Oran. Le vieux bâti est en effritement qui se poursuit, ne pouvant plus faire l’objet d’un quelconque programme de sauvetage, hormis son rasage dans le cadre d’un programme bien précis.

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