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Inversion du flux du gazoduc Maghreb-Europe

Sonatrach maintient la vigilance

Il y a une multitude de facteurs qui compliquent la réalisation du projet du gazoduc Nigeria-Maroc.

Le P-DG de Sonatrach Toufik Hakkar, a affirmé, hier, qu'il n'y avait «pas de changement dans la destination du gaz algérien exporté à ce jour», en référence à la décision de l'Espagne d'inverser le flux du gazoduc Maghreb-Europe pour alimenter le Maroc en gaz. Hakkar a affirmé, à ce propos, que «si cela se produisait, Sonatrach a parfaitement le droit de prendre les mesures nécessaires». Cette déclaration du P-DG, équivaut à une réaction officielle de Sonatrach sur sa détermination d'agir en cas de non- respect des clauses du contrat qui lie la Compagnie nationale d'hydrocarbures à son partenaire espagnol. Au chapitre, très stratégique de l'autre gazoduc liant l'Algérie au Nigeria, Hakkar a affirmé que Sonatrach est en très bonne position pour faire aboutir le projet, contrairement aux autres projets improbables et irréalistes. Commentait, hier, le bilan annuel des réalisations de sa compagnie durant l'année 2021, le patron de la Sonatrach a expliqué que «le ministère de l'Énergie travaille d'arrache-pied sur ce projet... La preuve, la multiplication des réunions, dont celle qui a eu lieu ce mois-ci à Abuja, entre les ministres des trois pays Algérie-Niger et le Nigeria...», notera-t-il, avant d'expliciter davantage la situation. Hakkar expliquera, par ailleurs, que «les études techniques ont été relancées et actualisées... Et au Nigeria, les choses sont bien avancées, il lui reste presque 100 km de frontières... Et en Algérie, on se base sur notre réseau développé, qui arrive jusqu'à Reggane et même jusqu'à Ahnef... donc, il ne reste que la partie du Niger... Il y a l'actualisation de toutes ces données et d'autres encore, et la décision finale sera prise en fonction de ces éléments», dira-t-il. Pour ce qui est du projet «concurrent», Hakkar estimera que le projet marocain est confronté à des complexités, notamment le passage à travers une douzaine de pays, sans compter la cherté et les prix de ce gaz. «Je ne sais pas si ces pays auront la capacité de payer ce gaz à ce prix-là... Donc, il y a une multitude de facteurs qui compliquent la réalisation de ce projet, soi-disant complet», confiera-t-il encore. Sur un autre registre, Hakkar annonce que au sein du groupe pétrolier Sonatrach, tout les voyants sont au vert. Et même plus encore. C'est ce qui ressort du bilan annuel des réalisations de la première Compagnie nationale présenté, hier, au siège de la direction générale à Hydra dans la capitale Alger. Une présentation qui a été suivie par une conférence de presse animée par le P-DG, Tewfik Hakkar, qui s'est prêté au jeu des questions-réponses, face à un parterre fournis en organes de presse, tous supports confondus. À l'issue d'une remarquable présentation du bilan, effectuée par le directeur Gestion de la performance au sein du groupe, Mohamed Rochdi Boutaleb, il ressort la réception et la mise en service d'une douzaine de projets aussi variés, qu'importants. «Comparativement à 2020, une hausse de 5% a été enregistrée au niveau de la production, alors qu'au niveau des prix et grâce aux hausses des cours, nous avons engrangé quelque 35,4 milliards de dollars comme recettes commerciales», dira-t-il. Pour ce qui est des recettes prévisionnelles du pétrole, Hakkar table sur des prix du pétrole autour de 100 à 106 dollars le baril jusqu'à la fin de l'année en cours. Concernant le gaz, les prévisions du patron du groupe pétrolier font état d'un «impact positif sur les prix du gaz, à l'issue des négociations en cours avec différents pays, dont certains européens». À ce propos, il annoncera également que des négociations sont en cours avec des pays de l'Europe de l'Est qui ont émis le besoin, en matière d'alimentation en GNL. Toutes ces données devront permettre à Sonatrach de «réaliser un chiffre d'affaires autour de 50 milliards de dollars à la fin de l'année en cours, et peut-être même plus... En tout cas, une chose est sûre, nous sommes confiants quant aux résultats des 50 milliards annoncés», confie Hakkar. «Nonobstant la nature de l'État, qu'il soit européen, asiatique ou autres, tout le monde est concerné par les révisions des prix du gaz... Les négociations sont très avancées... Pour certaines sociétés, nous sommes arrivés à des accords, dont un a été signé et annoncé publiquement (Italie, ndlr), et deux autres sont en phase de l'être... Et nous poursuivons nos efforts en la matière, afin d'aboutir à davantage de résultats», dira-t-il, soulignant la difficulté des négociations et des accords à réaliser. 

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