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L’Algérie renouvelle ses contrats de livraison de gaz avec la France

Sonatrach et Engie scellent leur alliance

Le géant français de l’énergie Engie (ex-GDF-Suez), et la compagnie nationale des hydrocarbures étaient liés par des contrats GNL représentant 8,5 milliards de m3 par an.

Sonatrach enchaîne les contrats. Le dernier en date a été rendu public mardi. La compagnie nationale des hydrocarbures et le groupe énergétique français Engie ont conclu des accords moyen-long terme portant sur la vente et l’achat de gaz naturel liquéfié DES et de gaz par gazoduc, indique un communiqué de la société pétrolière. «A travers ces accords, les deux parties confirment et consolident le partenariat de long terme. Sonatrach livrera des volumes de gaz naturel sous forme de gaz gazeux en entrée du gazoduc Transméditerranéen, ainsi que du gaz naturel liquéfié (GNL) notamment au terminal méthanier de FosTonkin, situé en France », a précisé la même source.
«Ces accords permettront de sécuriser un débouché pour le gaz algérien sur son marché naturel, qui est dans le contexte actuel de concurrence accrue entre les différentes sources d’approvisionnement, l’un des marchés les plus valorisants», a ajouté la Compagnie nationale.
Cette opération doit permettre à l’Algérie d’asseoir sa position sur le marché français et de demeurer un des principaux fournisseurs, d’un acteur attesté de la scène énergétique mondiale. Elle représente aussi un gage pour la coopération exceptionnelle à laquelle aspirent les deux rives de la Méditerranée. Tout comme elle confirme que les partenaires de Sonatrach ne lui ont pas tourné le dos, ni fui le pays. Ces nouveaux contrats qui viennent d’être renouvelés tordent, définitivement, le cou à cette rumeur colportée par certains «spécialistes » et entretenue par de nombreux médias.
La situation politique que traverse le pays, le bouillant débat qui a entouré le projet de loi, controversé, sur les hydrocarbures, ne contrarient pas la marche en avant du poumon de l’économie nationale.
Les compagnies étrangères continuent à accorder un intérêt particulier au marché algérien des hydrocarbures, détricotant tous les scénarios qui ont misé sur l’inévitable «sauve-qui-peut» dans ce secteur clé de l’économie nationale, qui découlerait de la conjoncture politique actuelle.
Le 12 novembre, la compagnie nationale des hydrocarbures et le groupe italien Edison ont prolongé un contrat gazier de vente/achat arrivé à terme, jusqu’en 2027.
«A travers cet accord, outre ceux conclus avec ENI et Enel, Sonatrach va sécuriser un niveau de placement de 13 milliards de m3/an de gaz naturel livré sur le marché italien…» avec possibilité d’aller jusqu’en 2029 avait indiqué le vice-président chargé de l’activité commercialisation, Hachemi Mazighi. Le 16 mai, Sonatrach et l’italien ENI ont signé à Alger deux accords portant respectivement sur le renouvellement du contrat de vente/achat de gaz naturel à long terme destiné au marché italien.
Le 11 juin, Sonatrach et la Société pétrolière et gazière portugaise Galp Energia ont signé des accords portant sur l’approvisionnement en gaz naturel algérien du marché portugais pour un volume de 2,5 milliards de m3 par an avant de conclure le 25 juin un accord avec le groupe énergétique italien Enel pour le renouvellement d’un contrat de vente/achat de gaz naturel pour une durée de 10 ans… La liste reste ouverte.

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