{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LES CHERCHEURS ALGÉRIENS DÉNONCENT LEUR MISE À L’ÉCART

«Sollicitez-nous!»

L’université algérienne en général, et l’Ecole nationale polytechnique en particulier, dispose d’un gisement de compétences qui ne demandent qu’à participer à la bataille du développement.

Les professeurs de l´Ecole nationale polytechnique (ENP) ont appelé hier l´Etat à lancer des appels d´offres de recherches dans tous les secteurs, notamment celui de l´économie de l´énergie afin de booster l´économie nationale.
En effet, lors de son discours à l´occasion de la cérémonie de remise des diplômes de la postgraduation spécialisée en économie de l´énergie, le professeur et directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole nationale polytechnique, M.Chems Eddine Chitour, a longuement insisté sur ce qui constitue selon lui une nécessité. «L´Université algérienne en général, et l´Ecole nationale polytechnique en particulier, dispose d´un gisement de compétences qui ne demandent qu´à participer à la bataille du développement», a-t-il déclaré avant d´ajouter: «Nous disposons d´un gisement unique de 100 professeurs (...) Ils peuvent naturellement apporter des connaissances mais aussi travailler sur des sujets de recherche de l´industrie dans un cadre organisé, voire former en recherche pour l´industrie.»
Le scientifique a usé de tous les arguments pour défendre cette cause. «Sollicitez-nous (...) donnez-nous du grain à moudre afin de ne plus faire de la recherche pour la recherche, mais plutôt pour le développement du pays», a-t-il dit.
En effet, le pays gagnerait à encourager cette catégorie d´hommes de science, notamment dans le secteur de l´économie de l´énergie. Et pour cause, la déforestation, les changements climatiques, la sécheresse et la famine sont autant de problèmes dus à la surconsommation d´énergies fossiles qui préoccupent toutes les nations du monde, notamment l´Algérie.
La maîtrise de cette énergie constitue les défis de demain et nécessite une prise en charge urgente.
«Le moment est venu d´accélérer le rythme de passage aux énergies non carbonées (...) mettons en place un modèle de développement national de l´énergie en adoptant trois principes majeurs, à savoir l´économie d´énergie directe et indirecte et arriver à une diminution de 20%. Aller vers les systèmes efficaces qui diminuent l´intensité énergétique et aller à marche forcée vers le développement progressif des énergies renouvelables», a-t-il proposé.
Et ce modèle de développement national, ce sont les nouveaux diplômés de l´Ecole nationale polytechnique qui vont devoir assurer sa réalisation et sa concrétisation sur le terrain.
Ce sont une cinquantaine de cadre ingénieurs de la Sonatrach et de Sonelgaz formés à l´ENP.
Ces derniers ont suivi un cursus de formation de postgraduation spécialisée en économie de l´énergie.
«Les gens qui ont été formés seront là en 2030, géreront le pays et prendront en charge les défis futurs», a expliqué le Pr Chitour avant d´ajouter: «Le regard qu´ils portent sur l´énergie, les défis futurs, l´environnement a changé (...) nous ne leur avons pas inculqué des connaissances, nous pensons les avoir structurés pour qu´ils soient capables d´analyser.»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours