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L'activité partisane se multiplie

Retour du dynamisme politique

La mobilisation autour de l'État national est l'axe principal de ce regain d'activité constaté sur le terrain.

L'activité politique se multiplie, ces derniers temps. La classe politique s'exprime sur les questions brûlantes qui taraudent le pays. Les partis politiques sortent de leur «hibernation» qui a trop duré.
Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR) Belkacem Sahli, s'est exprimé lors d'une rencontre régionale des cadres du parti à Guelma sur la situation politique, économique et sociale du pays. À ce propos, le SG de l'ANR a souligné que «Les réalisations de l'Algérie en termes d'équilibres économiques et financiers au cours de la dernière période sont louables et méritoires. Les indicateurs socio-économiques du pays «sont significatifs et montrent les importants acquis de l'Algérie, illustrés par l'absence totale de la dette extérieure, l'augmentation des réserves de change et la maîtrise du chômage et de l'inflation», a-t-il rappelé.
Il a fait allusion au retour du dynamisme politique sur la scène nationale en précisant que «les points communs autour desquels toutes les initiatives partisanes doivent converger à l'heure actuelle sont axés sur le renforcement du front intérieur et de la cohésion nationale, la préservation des institutions de la République et la capacité à faire face aux défis et aux risques extérieurs», a-t-il précisé.
Idem pour le Rassemblement national démocratique (RND) dont son chargé de la gestion du parti, Mustapha Yahi avait choisi la wilaya du Guelma pour animer un meeting populaire à la Maison de jeunes Mohamedi-Youcef. Le représentant du RND a déclaré qu'il faut «consolider le front interne afin de réaliser la renaissance globale pour faire face aux défis de l'extérieur», a-t-il signalé. Dans le même sillage, le chargé de la gestion du parti, Mustapha Yahi, a appelé à «valoriser les réalisations de ces trois dernières années, qui ont permis la consolidation de la stabilité politique et de la paix sociale», a-t-il tonné. Quant au président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, il est revenu sur l'initiative du front interne en soulignant à ce propos que «l'initiative lancée par le mouvement en faveur du pays pour consolider le front interne, renforcer le rang national, prendre conscience des défis internes et mettre en garde contre les dangers extérieurs a été fortement appréciée par les partenaires sur la scène nationale en termes de formulation des clauses et de fixation des objectifs. L'initiative n'est pas exclusive au parti, mais est ouverte à tous les Algériens sans exclusive», a expliqué Bengrina lors de l'ouverture de la session du conseil consultatif du Mouvement El-Bina.
Dans le même ordre d'idées, le président du Mouvement El-Bina a appelé à la prudence et la vigilance contre «les tentatives récurrentes visant à diviser notre société et à l'intoxiquer par la drogue ou via les réseaux sociaux», a-t-il rappelé. L'activité des partis est en train de prendre de l'ampleur, ces derniers jours. La classe politique à travers ses formations politiques, était quasiment absente de la scène politique nationale, alors que des évènements se sont déroulés sous ses yeux sans que cela puisse susciter son intérêt.
Le retour du dynamisme politique sur la scène nationale est animé surtout par l'idée et la volonté d'accélérer le processus de la mobilisation autour de l'État national dans la perspective de créer un cadre plus large visant la consolidation du front interne et le renforcement de la cohésion nationale.
La majorité des partis ont fait du front interne leur leitmotiv lors de leurs sorties sur le terrain.
Cette évolution politique est un signe avant-coureur quant à une entente politique qui se prépare entre les forces en présence dans la perspective d'asseoir un large cadre rassembleur des énergies patriotiques à même de permettre à l'ensemble des Algériens et Algériennes à se mobiliser pour la défense de l'État national et la sauvegarde de la souveraineté nationale.
Tout compte fait, l'Algérie a besoin de ce dynamisme politique comme d'une espèce de viatique pour la classe politique.

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