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Plan d’action du gouvernement devant l’APN

Rendez-vous en Septembre

Les nouveaux députés entendent restituer la confiance du citoyen.

Alors que l'APN s'attelle à organiser sa 9e législature, à travers la désignation de ses vice-présidents, l'installation de ses commissions et la désignation de leurs présidents et vice-présidents, le nouveau gouvernement est tenu, lui aussi, de peaufiner sa copie et de se préparer à un premier exercice politique.
En effet, dans un délai n'excédant pas les 45 jours après son installation, conformément aux termes de la loi, le gouvernement devra présenter en session plénière, devant les membres de l'Assemblée populaire nationale, son plan de travail. Dans son article 106, la Constitution stipule que «le Premier ministre soumet le plan d'action du gouvernement à l'approbation de l'Assemblée populaire nationale. Celle-ci ouvre, à cet effet un débat général...».
Le Conseil de la nation sera également destinataire d'une copie de travail du gouvernement, telle «qu'approuvée par l'Assemblée populaire nationale. Le Conseil de la nation peut émettre, dans ce cadre, une résolution». On s'attend, eu égard à la majorité des déclarations des nouveaux députés, à un exercice qui ne sera pas de tout repos pour la nouvelle équipe gouvernementale.
Les débats seront, à coup sûr, passionnants et les échanges intenses entre les députés et les ministres face à un exercice difficile, mais pas impossible.
Les nouveaux députés ont été unanimes à considérer que «le rétablissement de la confiance du citoyen», est l'un des grands chantiers auxquels il faut s'atteler d'urgence. En attendant, ces derniers (les députés) renoueront avec l‘activité parlementaire bien avant le mois de septembre prochain, date à laquelle interviendra la présentation du plan d'action du gouvernement, si tout va bien. Entre-temps, le Premier ministre, qui aura à réunir, à plusieurs reprises, ses ministres, durant cette courte période, devra d'abord présenter son plan d'action au président de la République. Conformément à l'article 105 de la Constitution, c'est en Conseil des ministres que le nouveau Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane disposera de sa nouvelle feuille de route, qui esquissera les grands axes de travail et les pistes à suivre par l'équipe gouvernementale, conformément aux orientations politiques et économiques du président, contenues dans son programme présidentiel. En plus de cette obligation, le Premier ministre est tenu, selon l'article 111 de la Constitution, de «présenter annuellement à l'Assemblée populaire nationale, une déclaration de politique générale.
La déclaration de politique générale donne lieu à débat sur l'action du gouvernement. Ce dernier peut s'achever par une résolution. Il peut également donner lieu au dépôt d'une motion de censure par l'Assemblée populaire nationale, conformément aux dispositions des articles 161 et 162 ci-dessous». Au-delà des dispositions légales et des procédures juridiques, le gouvernement de Benaderrahmane, qui a du pain sur la planche, devra trouver la clé de voûte des crises économique et financière dans lesquelles se débat le pays depuis quelques années déjà. Pour ce faire, chacun des ministres est tenu de présenter une stratégie de travail propre à son secteur, étayant les grands axes d'intervention et d'exercice tout au long de l'année 2022, à tout le moins.
La tâche ne sera pas facile pour les nouveaux ministres, spécialement, et pour d'autres encore, qui ont été maintenus dans leurs postes respectifs. Aucun secteur n'échappe à cette crise ambiante et aux complications sociales qu'elles engendrent, sur le terrain de la réalité.
Plusieurs dossiers importants restent en suspens, à commencer par le secteur des finances qui attend des réformes hardies, le secteur de l'économie dans ses volets les plus divers, en débutant par la diversifications des ressources économiques, la valorisation et la promotion des exportations hors hydrocarbures, la relance de l'investissement dans le secteur agricole, du tourisme, asseoir une nouvelle stratégie pour un nouveau tissu industriel, promouvoir et consolider le tissu existant, ériger une nouvelle politique en matière d'économie du savoir, la consolidation du processus de numérisation, l'exploitation des ressources pour une transition énergétique durable, etc.

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