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Hussein dey

Quand les jeunes retroussent les manches

De nombreuses rues et places ont bénéficié de ce formidable «volontariat» pour que vive la «Ville».

Armés d'outils rudimentaires, voire cassés ou peu fonctionnels, ils étaient deux ou trois jeunes à «taquiner», bêchant et nettoyant, une minuscule bande de terre jonchée de détritus et pleine de plants divers abîmés et de mini arbustes mourrant.
Intrigué par tant d'ardeur à la tâche, un quidam curieux et interrogatif, leur demanda s'ils faisaient partie d'une quelconque association de jeunes de volontariat ou tout autre action? Que nenni! lui a-t-on répondu, un sourire en coin, pour lui dire «Nous ne sommes que des jeunes qui habitons ce quartier et nous aimerions qu'il reflète ce que nous souhaitons» une place paisible agréable où il fait bon se détendre pour les seniors nombreux qui y viennent car se trouvant juste face à la mosquée de Hussein Dey.
Ce lieu est aussi fréquenté, enchaînent-ils, par nombre de femmes respectables qui s'y rendent «seules» pour prendre de l'air et papoter de tout et de rien parfois même jusqu'au coucher du soleil que leur convie l'appel à la prière du «Maghreb» que lance si voluptueusement le muezzin de ladite mosquée mitoyenne.
Un ribambelle d'enfants de tout âge y vient également pour s'essayer en son «sport» favori qui est, du reste, celui de tous les gamins algériens, le football sur cette place qui devient alors un «véritable stade» les jours de repos scolaire hebdomadaire, sans compter les longs week-ends et vacances d'hiver et d'été.
Pour revenir à ces jeunes qui se tâtonnaient sur ce bout de terre enfoui et bordé par un petit parapet en métal qui se veut «recherché» de par ses formes entrelacées ou géométriques. Il est agréable de constater, de visu, que nombre de quartiers de nos villes et villages connaissent désormais de telles initiatives heureuses telles que celles qui ont honoré les villages de Kabylie et d'ailleurs dont les nouveaux aménagements, fruits de pareilles intentions, ont fièrement titillé notre orgueil national à tous. Cela rappelle à nos seniors du centre-nord du pays, l'extraordinaire élan de volontariat qui avait animé «jadis» les jeunes au lendemain de l'indépendance du pays. L'on peut citer, à titre d'exemple vécu par ces seniors même, celui du premier acte de «reboisement» de la forêt de 23 000 hectares, couvrant 16% de la wilaya de Boumerdès, qui avait été brûlée et détruite par la soldatesque coloniale.
Ce rendez-vous immense et pour le moins inouï, avait rassemblé, se souviennent-ils encore, des milliers de jeunes de la capitale et des environs, sur les collines de l'Arbatache dans la banlieue-est d'Alger. Ce fut un élan de don de soi, fougueux et incommensurable, se rappellent encore ces seniors qui ont vécu physiquement cette fantastique «épopée» du volontariat généreux des jeunes Algériens.

De Quoi j'me Mêle

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