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Salah Goudjil

«Nous sommes souverains dans nos choix»

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a évoqué, hier, l'élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain. Il a mis en avant la souveraineté de l'Algérie dans ses décisions. S'exprimant à l'issue de la séance plénière consacrée à l'adoption du projet du Code pénal et du projet de la loi sur l'industrie cinématographique, le président de la chambre haute du Parlement a appuyé l'explication donnée samedi par le chef de l'État. «...Effectivement, c'est un choix technique. Au mois de décembre, il y aura les élections pour le renouvellement, par moitié, des membres du Conseil de la nation. Il y aura une campagne électorale au sein des élus locaux dans les 58 wilayas. Peut-on organiser aussi une présidentielle? C'est l'un des aspects techniques à prendre en compte», a affirmé Salah Goudjil. Ce dernier a considéré que «le pouvoir politique change d'une période à une autre selon la volonté du peuple, mais l'Etat et ses institutions sont pérennes». Sur un autre registre, il a salué le plaidoyer du président Tebboune pour l'admission de la Palestine à l'Organisation des Nations unies en qualité de membre à part entière. «Le président français a reconnu que le colonialisme est un crime contre l'humanité. Nous sommes témoins, quotidiennement, des crimes de colonisation commis en Palestine, comme nous l'avions vécu pendant la colonisation de l'Algérie par la France», a-t-il dit.
Et de relever que la différence se situe dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication, qui permettent de documenter le génocide en cours dans la bande de Ghaza. «Nous croyons en l'indépendance de la Palestine, comme nous avons cru en l'indépendance de l'Algérie», a soutenu Salah Goudjil. Sur les relations entre l'Algérie et la France, il a assuré ne pas faire d'amalgame entre le colonisateur français et le peuple français.
Il a cependant pointé du doigt les nostalgiques de l'ère coloniale à travers les actions et le discours de l'extrême droite française. Les manoeuvres de ce milieu de la haine n'atteindront pas leurs objectifs vu que les hautes autorités algériennes se sont affranchies de toute influence sur les décisions et démarches politiques, a -t-il souligné. «Nous sommes souverains dans nos choix. Nous devons l'être aussi au plan économique», a-t-il recommandé, affirmant que le président Tebboune oeuvre à améliorer les indicateurs économiques pour pouvoir atteindre cet objectif...

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