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OULD KABLIA TRANCHE

«Ni remaniement ni report des élections»

Le ministre de l'Intérieur laisse entendre que la même équipe gouvernementale dirigera les législatives prochaines.

Déclaration inattendue du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Daho Ould Kablia tranche: il n'y aura ni remaniement du gouvernement ni report des élections législatives. Sollicité pour répondre à un éventuel changement de l'Exécutif à la veille des élections législatives prévues en mai prochain, le ministre écarte cette éventualité. «Non, il n'y aura pas de remaniement du gouvernement», a affirmé hier dans une déclaration à la presse, en marge de l'examen, au Conseil de la nation, du projet de loi relative à la wilaya. Une telle déclaration risque de réanimer la scène politique nationale. De nombreux partis, MSP, FLN, El Islah, le FNA et le PT, demandent à ce que les législatives prochaines soient organisées par un gouvernement neutre en vue d'assurer une élection libre et transparente. Or, M.Ould Kablia a jeté un pavé dans la mare en affirmant que les prochaines élections seront assurées par la même équipe gouvernementale. Pourquoi? Cette décision est, d'abord, du ressort du chef de l'Etat. Le départ ou l'arrivée d'un nouveau gouvernement est une prérogative exclusive du président de la République. Même Ahmed Ouyahia, Premier ministre, a avancé cet argument pour répondre à son départ annoncé de la tête du gouvernement. Autre fait, la classe politique ne cesse de revendiquer un gouvernement technocrate. Une telle démarche se veut, selon ces mêmes politiciens, un signal fort pour assurer la neutralité de l'administration. Pareille réponse est perçue comme une «déception» au MSP, parti de Bouguerra Soltani, fervent défenseur d'un gouvernement technocrate. Abderrahmane Saïdi, président du conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix estime, dans une déclaration à L'Expression, que cette réponse est décevante non seulement pour son parti, mais pour tous les Algériens et les défenseurs du principe de la neutralité de l'administration lors du prochain scrutin. M.Saïdi a appelé le ministre de l'Intérieur à mettre, ainsi, en place tous les mécanismes nécessaires, voire à doubler les efforts, pour garantir une élection libre loin de l'influence de l'administration. Quant au report des élections législatives, cette demande est le cheval de bataille de nombreuses formations politiques, notamment, les partis fraîchement autorisés à tenir leurs congrès constitutifs. Hormis, le FLN et le RND qui ne sont pas concernés par cette demande, vu leur position sur la scène politique, que certains demandent officiellement le report alors certains d'autres sont favorables à cette demande.
Abdallah Djaballah, président du Front de la justice et du développement (FJD), soutient que son parti s'attendait à une telle décision. Il affirme que dans cette situation, tous les partis partent aux élections avec moins de chances. Selon ses dires, les partis qui sont déjà sur le terrain depuis longtemps partent avec un avantage certain par rapport aux nouveaux partis, affirme-t-il à L'Expression. De son côté, Belaïd Mohand Oussaïd, Parti pour la liberté et la justice (PLJ), estime qu'il appartient, désormais à la direction politique - qui sera issue du congrès constitutif prévu après-demain -de donner suite à cette décision. Il estime qu'il appartient à la même direction de prendre une décision quant à la participation du PJL aux législatives prochaines. En outre, M.Ould Kablia a affirmé que son département continuera à traiter les autres dossiers en vu d'être agréés. Il a affirmé que les portes ne sont pas fermées devant les partis qui ne sont pas autorisés à tenir leur congrès constitutif. Le ministre de l'Intérieur rassure que toutes les demandes seront traitées et de nouveaux partis pourraient être agréés prochainement. Sollicité pour expliquer les raisons du refus des dossiers du FD de Sid Ahmed Ghozali et le Mouvement pour le changement national de Abdelmadjid Menasra, M.Ould Kablia souligne que le premier n'avait même pas demandé d'agrément, alors que le dossier du FNC n'est pas conforme à la nouvelle loi en vigueur. Revenant sur les kidnappeurs du wali d'Illizi, le ministre affirme que les auteurs n'ont toujours pas été identifiés. Par la même occasion, il a infirmé l'information selon laquelle des Libyens auraient franchi la frontière algérienne pour cherche refuge.

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