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Ils organisent, demain, une journée de protestation

Les travailleurs de la santé courroucés

La tutelle est sommée d’ouvrir les canaux de dialogue avec ses partenaires sociaux pour éviter l’exacerbation des conflits sociaux et leur radicalisation.

La Coalition nationale des syndicats de santé (Cnss) va observer, demain, une Journée nationale de protestation. Le 7 décembre sera un moment significatif pour la Cnss pour interpeller le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid quant à l'urgence de répondre aux revendications légitimes du secteur de la santé en général.
La décision de porter les revendications du corps de la santé publique dans la rue, n'est pas une décision formulée par les protagonistes de la Coalition nationale des syndicats de la santé.
Le choix de la journée de protestation est venu après moult propositions faites par les représentants de la Cnss à l'adresse de la tutelle. Mais le ministère de la Santé a, selon le cocoordinateur de la Cnss, Salah Laouar, «opté pour une politique de deux poids, deux mesures appliquée par la tutelle envers différents corps de la santé, en ignorant les préoccupations des professionnels représentés dans la Cnss», a-t-il martelé.
Le même interlocuteur a souligné que «les professionnels représentés dans la Cnss se retrouvent étrangers dans leur propre ministère. La Coalition nationale des syndicats de la santé a déjà demandé une audience auprès du ministre pour expliquer les motifs du boycott des prochaines assisses sur la santé, mais aussi pour faire des propositions, or leur requête est restée sans réponse», a-t-il rappelé.
Quand des comportements de ce genre persistent et qui s'érigent comme modus opérandi au niveau de la tutelle, c'est tout à fait normal que le dialogue se transforme en une forme de rapport de force. C'est ce qui a poussé les huit syndicats de la coalition d'opter pour une journée de protestation nationale.
Le ministère tourne le dos aux revendications légitimes des travailleurs de la santé, il rejette les propositions énumérées par les protagonistes de la coalition syndicale. Mais plus que ça, la tutelle ne veut pas appliquer les mesures annoncées par le président de la République.
Cette situation d'entêtement affichée par la tutelle ne fera qu'exacerber le bras de fer entre le ministère et les représentants syndicaux de la santé publique.
La coalition a fait savoir que le choix d'une journée de protestation nationale au lieu de plusieurs jours, est un signe de responsabilité et une manière idoine pour alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur leurs préoccupations socioprofessionnelles.
Les huit syndicats qui se sont organisés dans une Fédération nationale de la santé ont exigé «l'accélération de la mise en place de l'assurance globale (100%), l'application de la bonification de l'âge de départ à la retraite en fonction des années travaillées au titre de la Covid-19 et du capital-décès au profit de travailleurs décédés dans l'exercice de leurs fonctions, l'accélération du versement de la 4e tranche de la «prime Covid» pour les travailleurs qui ne l'ont pas reçue et le versement des 5e, 6e, 7e et 8e tranches dans les plus brefs délais ainsi
que la révision des statuts particuliers», ont rappelé les représentants de la Coalition nationale des syndicats de la santé.
Ce qu'il faut rappeler, c'est que la coalition est consciente de l'enjeu que traverse le pays, elle entérine les décisions et les mesures décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Elle ne demande que la mise en applications desdites mesures et que le dialogue reprenne en bonne et due forme sur des bases solides et réelles et non pas comme une sorte de cafouillage sans résultats palpables quant à la satisfaction des revendications légitimes des travailleurs de la santé. L'appel à une journée de protestation nationale le 7 décembre du mois en cours a été lancé depuis une semaine. Mais la tutelle n'a pas jugé utile de trouver une solution aux propositions des huit syndicats structurés dans la nouvelle coalition. Seul le dialogue est à même d'endiguer les situations d'impasse et le climat de froid qui caractérise les rapports entre la tutelle et ses partenaires sociaux.
La négociation et le dialogue pour dissiper les clivages et pour transcender les conflits sont des instruments efficaces dont les textes de lois inhérents à l'activité syndicale font allusion avec insistance.
La tutelle est sommée d'ouvrir les canaux de dialogue avec ses partenaires sociaux pour éviter l'exacerbation des conflits sociaux et leur radicalisation.

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