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EHS Fernane- Hanafi de Tizi Ouzou

Les psychiatres se penchent sur la toxicomanie

La rencontre scientifique a traité un domaine sensible touchant la famille et la société en général.

L'Etablissement hospitalier spécialisé en psychiatrie a abrité avant-hier le 22eme Congrès national annuel de psychiatrie avec la participation forte des plus grands spécialistes. Cette manifestation scientifique qui a abordé l'état des lieux et les perspectives des traitements et soins destinés aux addictions a été organisée par la direction de la santé sous le parrainage du wali de Tizi Ouzou, Djilali Doumi.
À noter également que pour la réussite de l'événement, le concours de l'équipe du service de psychiatrie-addictologie du Centre hospitalo-universitaire Nédir Mohamed de Tizi Ouzou dirigée par le professeur Abbès Ziri a été prépondérant. L'association nationale de lutte contre les fléaux des addictions et l'association des psychiatres du Djurdjura ont été, de leur coté, des parties opérantes clés dans l'organisation du séminaire.
Un riche programme de conférences et de communication a été mis en place avec une forte participation de spécialistes et de pratiquants de cette spécialité en charge de l'un des domaines les plus sensibles touchant la famille et la société en général, en particulier la jeunesse. Des conférences ont été données par des spécialistes à l'instar du docteur Leila Chami et du docteur Mohamed Amin Bencharif du service de psychiatrie légale-EHS Frantz Fanon de Blida qui ont abordé le dilemme des psychiatres dans leur devoir de se prononcer sur la responsabilité pénale de la personne toxicomane. Leila Hassas Boumghar, docteur en psychologie clinique et psychothérapeute à, elle, abordé le volet « Trauma des addictions dans une conférence très riche». Dr Saïdene, Dr Fethi, Dr Boumerdassiet Dr Nedjari de la Faculté de médecine d'Alger et de l'USH Drid Hocine ont abordé, dans leur conférence, « le traitement non pharmacologique des troubles liés à l'utilisation des substances psychoactives par les méthodes de stimulation cérébrale». Pour sa part,e professeurr Bensaada de l'EHS Errazi d'Annaba a mis en exergue «l'impact négatif et dévastateur de ces addictions sur la cellule familiale». Notons également que ces conférences sont une aubaine pour les jeunes médecins spécialisés car elles constituent autant de références et de sources pour enrichir leur formation.
Enfin, il y a lieu de faire mentionner que les addictions consistant à l'impossibilité de contrôler ce comportement de production de plaisir qu'on appelle l'addiction est segmenté en deux types et contient des comportements que d'aucuns ne soupçonnent d'être une partie du fléau. La première catégorie d'addictions, affirme-t-il, comporte les troubles liés à l'usage des substances (TUS) psychoactives tels que l'alcool, le tabac, l'opiacé et les médicaments. Le second type d'addiction sans substances ou comportementales sont, notamment les jeux de hasard et d'argent, le sexe, Internet, achats et exercices physiques. La réduction du contrôle sur la consommation d'une substance, l'altération du fonctionnement social et la consommation risquée du produits sont des critères indiquant que l'addiction s'est installée. 

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