{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tripartite, dialogue social et révision des lois

Les précisions de Takdjout

Le dialogue social permettrait une prise de conscience concernant l'économie nationale et à la société d'être réactive.

Revenant sur les axes centraux évoqués lors de la célébration de la Journée internationale des travailleurs, le secrétaire général de l'Ugta, Amar Takdjout a tenu, lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne 3, à préciser l'importance d'instaurer un dialogue social, en tant que «clé de voûte, pour faire avancer les grandes décisions, faire évoluer les textes de lois, régler les conflits et anticiper sur certaines situations». Une confirmation de la position de l'Ugta qui intervient dans une conjoncture socio-économique, en besoin d'un consensus entre les principaux acteurs de la scène économique sociale, pour une prise en charge efficace des préoccupations des citoyens. À ce titre, Amar Takdjout, est longuement revenu sur l'importance de conjuguer les efforts, à travers des espaces de réflexion et de concertation, affirmant que «sans le dialogue social on ne peut pas avancer. Il permettrait une prise de conscience concernant l'économie nationale et à la société d'être réactive». Autrement dit, le retour à la concertation nationale se présente comme une ouverture favorisant la pratique de la démocratie participative, dans le sens où la société occupe la place d'acteur à part entière. D'où l'importance des propositions et des recommandations issues de la rencontre avec le président de la République, essentiellement axées sur l'amélioration des conditions de travail, et la prise en charge des préoccupations des travailleurs, au-delà de l'augmentation des salaires. À ce titre, Amar Takdjout a souligné «l'importance de créer le conseil national du travail qui sera composé de confédérations syndicales et patronales les plus représentatives, pour faire évoluer les textes législatifs du travail». De même importance, le SG de l'Ugta a mis l'accent sur l'importance de «procéder à la révision de certains articles de lois du travail, en concertations inclusives avec les syndicats, pour essayer de trouver les mécanismes adéquats pour un meilleur fonctionnement, tel que la numérisation et la représentativité. Ce sont des articles qui existent dans la loi du travail et qu'il faut défendre, par l'instauration de la transparence». Un point d'ordre qui n'exclut pas par ailleurs, l'engagement du débat sur d'autres questions névralgiques telles que le droit de grève, en vue de faire évoluer les moyens et les outils pour le développement d'un syndicalisme de qualité. Dans le même sillage, Amar Takdjout a mis en avant l'impératif d'un retour vers l'organisation de tripartite sous une forme nouvelle, où les décisions et les orientations prises seraient systématiquement appliquées sur le terrain, contrairement aux anciennes pratiques. Pour le SG de l'Ugta, cette orientation s'impose et demeure un signe d'espoir, tant pour les syndicalistes que pour les pouvoirs publics, il explique que «les travailleurs ce sont le peuple, et le Président a clairement montré sa proximité ave le peuple lors de la célébration du 1er Mai. Le plus important est de retrouver une ligne de conduite pour instaurer la culture du dialogue». Par ailleurs, Amar Takdjout, a confirmé l'adhésion de la Centrale syndicale des travailleurs, aux approches inhérentes au sauvetage des entreprises, considérant que « le sauvetage des entreprises, est synonyme du sauvetage de l'économie nationale».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours