Les «démocrates» et le mythe de Sisyphe

Les locales prochaines semblent prendre une trajectoire différente des précédentes joutes électorales. L'idée du boycott, qui s'est fixée dans les têtes des «révolutionnaires» de la 25ème heure se rétrécit telle une peau de chagrin, c'est l'effet boomerang provoqué par le reflux du Hirak et les conséquences d'une situation politique aux antipodes des agendas préétablis par les officines étrangères et leurs nébuleuses respectives. Certaines formations politiques se disant «démocrates» ont inversé les notions et la conception quant à la démocratie et ses instruments en se dissimulant derrière l'élan populaire du 22 février 2019, alors que le tsunami de la révolte les a emportés. Certains partis politiques retrouvent le sens de la réalité et s'inscrivent dans le sillage de ce nouveau processus en cours.
Par contre, certains, sont pris par une espèce d'ankylose qui les pousse à croire qu'ils sont l'incarnation du Mouvement populaire et son élan historique. À défaut d'être à l'avant-garde dudit Mouvement populaire, ils s'agrippent telle une limace dans le but de tirer profit et des dividendes de la nouvelle situation politique qui se présente à eux. Le contexte n'est plus celui d'il y a deux années et demie, le peuple algérien qui est sorti un certains 22 février 2019 pour mettre fin à la mascarade et l'humiliation de trop du cinquième mandat, a compris que les desseins inavoués de ces politicards n'avaient rien à voir avec le changement politique, surtout que ces partis se disant «démocrates» avaient participé durant tout le règne du pouvoir oligarchique dans ces institutions exécutives ou élues.
Ces opportunisme et usurpation caractérisés ont été prouvés encore une fois par ces «démocrates» autoproclamés en servant les agendas des officines étrangères à travers leurs organismes obscurs tels que la Ned et autres satellites des services de renseignements occidentaux. Cette piètre posture digne de mercenariat à la solde des puissances étrangères a vite fait de discréditer ces forces aux accointances avec des officines étrangères et leur plan machiavélique pour semer la déstabilisation du pays et de porter un coup à l'unité nationale. Aujourd'hui, ces partis sont pestiférés par la population et honnis par la majorité des Algériens qui voient en eux le bras séculier des forces visant la destruction de l'Etat national et de la cohésion du peuple dans sa diversité et sa pluralité. Les élections locales auront à discréditer ces semblants de «démocrates» qui ont excellé dans l'hypocrisie et l'opportunisme politique jusqu'à semer l'anarchie par leur inféodation aux forces obscures et leurs desiderata bellicistes. Les semblants de boycotteurs voulaient prendre le train de l'histoire en marche, mais l'histoire ne pardonne jamais, elle rattrape ses pourfendeurs agissant tels des sous-fifres et des agents loufoques pour le compte de leurs mentors qui les ont rémunérés en contrepartie pour ce «service rendu» toute honte bue.
L'évolution politique en cours impose ses règles et son jeu, c'est la loi de la nature qui a horreur du vide qui se retourne contre ces sbires des nébuleuses et des organismes obscurs. Le jeu scabreux et dangereux consistant à s'infiltrer dans la foule et la masse pour se donner de l'aura et de la présence politique a bel et bien été démasqué.