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Les entreprises algériennes à la conquête de l’Afrique

Le rôle des banques est primordial

Cette offensive régionale et continentale du « made in Algeria » est confirmée par nombre d’autres responsables.

Sortir de la zone de confort pour conquérir l'Afrique; c'est ce à quoi appellent patrons et experts qui invitent les banques algériennes à s'engager davantage dans la dynamique actuelle visant à encourager l'export, hors hydrocarbures, et le déploiement des entreprises sur le continent, où, la concurrence est au rendez- vous. C'est ce que souligne le vice-président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (Capc), Moncef Bouderba. Ce dernier qui est convaincu de la convergence entre secteur public et secteur privé, exhorte les partenaires institutionnels à accompagner les opérateurs nationaux, de tout bord, pour «une présence durable sur le marché africain». Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Alger chaîne 3, dans l'émission matinale L'Invité de la rédaction, il rebondit sur la pertinence de la diplomatie économique et insiste sur le rôle des «représentations diplomatiques algériennes dans les pays africains» mais et surtout celui de «la Banque d'Algérie et les ministères de l'Industrie, du Commerce et des Finances». «Nous avons le savoir- faire et nos entreprises sont très attendues en Afrique», signale-t-il en revenant sur l'importance et l'immensité du marché africain, où, les concurrents venus d'autres continents, entendent défendre sérieusement leur pré carré. Selon lui, les entreprises algériennes ont toutes les chances de placer leurs produits qui sont aux normes, dans l'espace africain, lequel est finalement à leur portée. Bouderba plaide pour une présence durable et effective de ces entreprises algériennes sur le continent africain. Et ce, aussi bien pour la commercialisation que pour la production in situ, s'appuyant sur un savoir-faire bien algérien et une main- d'oeuvre et des matières premières locales, qui constitueraient des avantages comparatifs appréciables. Il rappelle les montants déjà réalisés sur ce marché et qui sont à l'actif des produits algériens, notamment ceux manufacturés. «Dans la céramique, nous comptons dépasser cette année la barre des 100 millions d'euros. Pour le fer, nous sommes déjà à près de 3 milliards et près du double pour le ciment», fait-il savoir. Le même intervenant finit par annoncer: «Les chiffres visés pour les exportations hors hydrocarbures, concernant les produits industriels, avoisineront, fin de cette année, les 10 milliards de dollars.» Cette offensive régionale et continentale du «made in Algeria» est confirmée par nombre d'autres responsables, à l'instar du responsable de l'entreprise portuaire de Ténès (wilaya de Chlef) qui énumère les produits algériens vedettes de l'export, comme les minerais, le fer, le verre ou le ciment. Il évoque alors des partenariats avec des opérateurs libyens, avec à la clé des opérations d'export au second semestre 2024. «L'on ne parle plus de portail mais de plate-forme numérique», ajoute-t-il pour attester de la mise en application des instructions du président de la République, portant sur la prévention et la lutte contre le phénomène pernicieux de la corruption. Le port de Ténès dispose de systèmes portuaires modernes et performants, indique-t-il à ce propos. Le vice- président de la Fédération nationale des services, Imad Sadouki, consultant en investissement, affirme pour sa part que la Fédération algérienne du patronat est là pour la relance économique. Il juge, néanmoins, opportun que les institutions financières fassent preuve d'audace dans cette dynamique en marche et, où, les marchés restent à conquérir. «En dépit de l'avènement de la finance islamique sur impulsion du président de la République, l'accès au financement demeure une problématique posée. Notamment de par la lourdeur administrative et les contraintes rencontrées», déplore-t-il en marge du Salon international du fer et de l'acier, qui se poursuit à la Safex (Société algérienne des foires et exportations). Sur une note optimiste, il annonce, cependant: «La numérisation et le tout-Internet permettront dans un proche avenir de favoriser un meilleur accès au financement.»

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