{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Poids lourds et sécurité routière

Le retrait définitif du permis de conduire envisagé

Des enquêtes sont le plus souvent ouvertes à la suite d’accidents ayant entraîné mort d’homme.

Protection civile, Assurances, Gendarmerie et Police nationales, font part de bilans qui alertent sur le dangereux seuil atteint par la criminalité routière. Le phénomène des accidents de la circulation s'est exacerbé durant ce mois de Ramadhan, et il n'est pas un jour sans que les citoyens ne soient témoins d'affligeants sinistres, avec leurs lots de morts et de blessés. Dans ces drames qui ont pour théâtre les routes du pays, les poids lourds sont particulièrement pointés du doigt par les observateurs et les spécialistes de la sécurité routière. Ce type de véhicules est en effet incriminé dans les cas les plus spectaculaires. Ainsi et pour la première moitié du mois de Ramadhan, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé au niveau de leurs territoires de compétence 116 morts et 411 blessés dans 278 accidents. Le dernier bilan communiqué par la Protection civile fait part, quant à lui, de 93 décès et de 3 428 blessés recensés depuis le 13 mars dernier, à la suite de 2 449 accidents. Ceci donne un aperçu sur l'ampleur du fléau qui enregistre une nette hausse par rapport à 2023. Si l'excès de vitesse est cité comme la principale cause de ces accidents, le fameux «facteur humain» demeure le paramètre de causalité évident. L'on évoque ici certains comportements imprudents, notamment quelques minutes avant la rupture du jeûne, dont les manoeuvres dangereuses, les slaloms et autres dépassements périlleux, quand ce n'est pas carrément la somnolence au volant et l'usage inconsidéré de la bande d'arrêt d'urgence. D'ailleurs, des enquêtes sont le plus souvent ouvertes à la suite d'accidents ayant entraîné mort d'homme. Tel fut le cas pour le grave accident survenu récemment sur l'axe routier de la pénétrante de Béjaïa, et où, les passagers d'un taxi collectif ont été littéralement décimés. Le véhicule léger s'était alors encastré sous la benne d'un camion. Face à la recrudescence de la criminalité routière, l'on appelle, désormais, à durcir la législation et à revoir la loi qualifiant les infractions graves comme délits de la route, et d'envisager le retrait définitif du permis de conduire, faute d'existence du système du permis à points. Ceci est particulièrement valable pour les conducteurs au lourd passif. Il devient intolérable de mettre un volant entre les mains de chauffards, surtout lorsqu'il s'agit de conduire des autocars ou de transporter des marchandises sur des véhicules de gros tonnage, estime-t-on. Cet aspect a d'ailleurs été à maintes fois signalé par les professionnels de la sécurité routière, à l'instar du directeur général à la Délégation nationale à la sécurité routière relevant du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Ahmed Naït El Hocine.
Selon ce dernier, il est devenu nécessaire de revoir de nouveau certaines dispositions du Code de la route pour «nous permettre de mieux assurer nos missions», a-t-il eu à préciser. Concernant le transport de voyageurs, rappelons l'obligation faite aux propriétaires d'autobus de mobiliser deux chauffeurs au moins pour les trajets de plus 600 km. La durée de conduite sur ces lignes ne devant pas dépasser 6 heures par jour par conducteur.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours