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L’agriculture est le secteur le plus soutenu par l’État

Le prix de la sécurité alimentaire

Le secteur agricole est appelé à moderniser ses structures administratives et ses institutions de gestion.

La réforme du secteur de l’agriculture s’est particulièrement intensifié, ces dernières années, sous l’effet de nouvelles mesures, et un accompagnement plus efficace pour les agriculteurs et les investisseurs. Le secteur connaît un réel redémarrage, porté par une série d’aides et de soutien, essentiellement dédiés à inciter l’investissement dans le domaine agricole, et agroalimentaire. Une stratégie de relance qui s’est basée sur l’attractivité des nouveaux mécanismes, notamment les crédits bancaires, de campagne « R’fig », et d’investissement « Ettahadi », lancées par la banque algérienne de développement rurale, et la facilitation de l’accès au foncier agricole. Il faut dire que ces deux axes ont constitué les facteurs clés de l’engouement enregistré. Notamment dans la filière de la production céréalière, qui occupe plus de 50% de la valeur des crédits octroyés à prés de 200 agriculteurs. À cela s’ajoute, la prorogation des délais de remboursement, qui passe d’une année de différé à 3 ans, une prise en charge, et un traitement rapide des dossiers administratifs. Cette nouvelle approche d’investissement est associée à de multiples subventions octroyées aux agriculteurs pour les soutenir dans la gestion de leur trésorerie, notamment pour l’acquisition d’intrants et d’équipements, pour optimiser les rendements. Cette nouvelle politique basée sur la mise en place de bases solides de gestion, et de développement, vise à confirmer le rôle du secteur de l’agriculture en tant que vecteur de diversification de l’économie nationale. Hormis l’importance des objectifs liés à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire, le secteur est appelé à adopter un nouveau modèle de fonctionnement et de développement, porté par l’investissement privé. C’est dans ce sillage que le maintien et le renfoncement des dispositions, et des processus d’aides, se présentent comme des atouts incontournables de la réforme du secteur. Ces derniers interviennent pour permettre aux agriculteurs de jouer un rôle central dans la relance économique, notamment à travers l’amélioration des volumes de production, et de la qualité des produits agricoles. Il faut dire que les enjeux sont importants et s’articulent particulièrement autour du développement des secteurs tels que les exportations hors hydrocarbures et l’agroalimentaire. Pour atteindre ces objectifs, le secteur agricole est appelé à moderniser ces structures administratives, et ces institutions de gestion, à travers les actions de numérisation et de digitalisation, pour optimiser le travail des nouveaux mécanismes tels que la banque de semences. Dans ce sens, la numérisation du secteur s’est appuyée sur les opérations de recensement, et d’évaluation des terres agricoles, en vue de définir les espaces cultivables et leur affectation au développement des filières stratégiques. Selon l’Aapi, le foncier agricole se compose d’une surface agricole totale de 48,1 millions d’hectares, dont une surface agricole utile de 8,6 millions d’hectares et de 1,47 million d’hectares en irrigué, pour 4,1 millions d’hectares de forêt. À ce titre, la nouvelle stratégie du gouvernement, pour la restructuration du secteur agricole, s’est également basée sur des actions incontournables, telles que la récupération des terres non exploitées, et leur redistribution, aux porteurs de projet, qui commence à donner des résultats probants, estimés, à plus de 750000 hectares de terres non exploitées récupérées.
En somme, cette stratégie basée sur le développement des mécanismes d’investissement, dans le secteur agricole, soutenue par le renforcement de l’accompagnement et des aides et son adaptation aux attentes des agriculteurs, et des éleveurs s’inscrit dans la concrétisation des axes centraux de réforme du secteur, en l’occurrence, la diversification, des ressources, l’amélioration des volumes de production, et le développement d’un nouveau modèle agricole.

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