{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Recherche et formation dans le gaz

Le pari gagné de l’Algérie

La liquéfaction du gaz naturel (LNG) est une maîtrise bien algérienne.

Soixante années se sont écoulées, depuis le lancement du premier institut algérien spécialisé dans la formation et la recherche dans le domaine des hydrocarbures. Il s'agit du Centre africain des hydrocarbures et du textile (Caht), d'abord sous tutelle du ministère de l'Industrie et de l'Énergie, puis passant sous tutelle pédagogique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous l'appellation Institut national des hydrocarbures et de la chimie (INH). Soixante années après aussi, telle une reconnaissance des efforts et de statut de pionnier de l'Algérie, en matière de développement technologique au sein de l'industrie gazière, le pays accueille le siège de l'Institut de recherche sur le gaz (Gas Research Institute GRI) du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf). Il sera inauguré ce 29 février 2024 dans la capitale algérienne. Il faut rappeler certaines évidences dans ce cadre précis. La recherche en hydrocarbure a un passé glorieux et prestigieux en Algérie. Dès les premières années de l'Indépendance nationale, les dirigeants du pays avaient compris l'importance de se doter d'une ressource humaine qualifiée et apte à relever les défis qui se dressaient déjà devant le pays, avec la mainmise des sociétés pétrolières pro-coloniales dans les premiers gisements de pétrole et de gaz, déjà mis en service dès 1961. Depuis lors, le triptyque «formation, recherche et développement» est devenu l'axe majeur de la stratégie de développement de l'industrie pétrolière et gazière dans le pays.
La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, fer de lance, de l'indépendance énergétique nationale a été derrière la mise en marche de cette stratégie. En terme de formation, cet ancêtre de l'IAP peut se targuer d'avoir mis sur le marché mondial et national plus de 30 000 cadres entre ingénieurs, techniciens, techniciens supérieurs, machinistes, opérateurs, etc. dans différentes disciplines et filières, en relation avec l'industrie des hydrocarbures. Plus encore, l'Algérie dans le cadre de ses engagements et responsabilités envers le continent africain et les mouvements nationaux de libération dans le monde a pris, à sa charge la formation de milliers de cadres, issus de pays africains, arabes, d'Europe, d'Asie et d'Amérique... Dès l'annonce de la nationalisation des hydrocarbures en février 1971, les premières promotions étaient déjà là pur assurer la relève étrangère. Selon des données actualisées, ils sont plus d'une vingtaine de pays africains, près d'une dizaine de pays arabes et d'autres encore. Génie pétrolier, Génie mécanique, Génie des procédés, Géo-sciences appliquées, automatisation des procédés industriels, Économie des Hydrocarbures, Géophysique-Sismique et autant de disciplines et spécialités avaient fait la renommée des instituts algériens dans le monde. Témoin de plus d'un demi-siècle des évolutions, des transformations et des mutations intervenues dans l'histoire de l'industrie pétrolière et gazière du pays ancêtre de l'Institut algérien du pétrole (IAP), est devenu faculté des hydrocarbures et de la chimie (FHC) à l'université M'Hamed Bougara de Boumerdès. La création de ce centre est intervenue, grâce à la collaboration et l'apport précieux des grandes écoles de pétrole de l'ex-Union soviétique Urss. Domaine très réservé à cette époque, l'INH avait lui aussi mis à disposition des études et formations pointues en post-graduation, dès les années 80. Aujourd'hui, le Caht peut se targuer d'avoir accueilli et formé de grandes notoriétés sur le plan mondial, en termes de management en hydrocarbures. Les grandes sociétés de renommées mondiales, présentes sur le territoire national et à l'étranger, raffolent des cadres formés en Algérie, à telle enseigne que certains cadres sont recrutés, bien avant même la fin, de leurs cursus. C'est vous dire. Selon des experts, ils sont pas moins de 16 000 cadres et techniciens algériens, formés par la Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach à faire le bonheur de l'industrie gazière, pétrolière et pétrochimique dans le monde entier et, notamment au Moyen- Orient. Au fil des années, l'Algérie a développé un savoir-faire dans le gaz, à tel point que d'aucuns estiment que la liquéfaction du gaz naturel (LNG) est une maîtrise bien algérienne. Pionnière dans l'industrie du gaz dans le monde, l'Algérie a réalisé très tôt l'importance de développer l'axe de la formation et de la recherche et développement dans le secteur des hydrocarbures, en général.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours