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Présidentielle du 12 décembre

Le MSP ne présentera pas de candidat

« Les garanties requises pour une élection transparente et crédible ne sont pas réunies .»

Le MSP, un des principaux partis islamistes, dit non à la participation à l’élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. Cette décision a été prise lors d’une session extraordinaire du madjlis echoura tenue, avant-hier, à l’hôtel Raïs dans la commune d’El-Marsa à l’est d’ Alger. Ce parti, se réclamant des frères musulmans, a décidé de ne pas présenter de candidature à la présidentielle. « L’élection prochaine ne constitue pas une opportunité pour une concurrence électorale loyale et les garanties requises pour une élection transparente et crédible ne sont pas réunies .» En se basant sur un sondage effectué par le biais de ses structures locales, le parti du défunt Mahfoudh Nahnah considère que «la majorité silencieuse souhaitait que l’on organise une élection présidentielle». De l’avis de Makri président du msp « les manifestations qui ont lieu chaque vendredi et au cours desquelles les Algériens disent non à l’élection sont l’œuvre du peuple militant…». Le MSP, qui a opté pour le boycott du scrutin prochain, ne compte pas soutenir un autre candidat à la présidentielle. «Nous ne soutiendrons aucun candidat (...) Nous ne sommes pas un comité de soutien», a-t-il indiqué lors de sa conférence de presse... Ce dernier s’est félicité du fait que «la position du MSP sur l’élection présidentielle prochaine ait fait l’objet d’un intérêt grandissant de la part de tous les observateurs locaux et même étrangers, qui avaient les yeux braqués sur la décision finale du conseil consultatif. Cela nous responsabilise davantage et nous fait prendre conscience de la lourdeur de la tâche qui nous incombe…». Il a fait savoir que «lui- même s’est prononcé contre la présentation d’un candidat à ce scrutin ». Il a rappelé que «plusieurs partenaires politiques dans la conférence du dialogue nationale de Aïn Beniane avaient cédé sur le maintien du chef de l’état par intérim Abdelkader Bensalah, mais exigé le départ de Noureddine Bedoui». «Le maintien du gouvernement Bedoui dénote de l’absence d’une volonté politique pour le changement». «Si le gouvernement Bedoui avait démissionné, la position du MSP aurait pu être la participation à l’élection présidentielle»,
a-t-il soutenu. Qu’est-ce qui a changé en Algérie depuis le 18 avril dernier pour que le MSP décide de renoncer à la participation à la présidentielle ? D’après Makri, «en avril dernier, le mouvement a tenté d’exploiter l’opportunité qui s’est présentée à cette époque, à savoir la lutte des clans si féroce, que chaque clan a présenté son propre candidat. Cela d’une part, de l’autre, l’avènement du Hirak a changé la donne ...». «La position du MSP ne doit pas aller à l’encontre des demandes et attentes du Mouvement populaire et les attentes des observateurs objectifs», a-t-il estimé. Pour Makri «le processus d’une transition démocratique consensuelle entre le pouvoir et l’opposition, qui fut le choix populaire s’est interrompu en Algérie. Actuellement on se retrouve devant un autre choix : une transition contrôlée par le pouvoir». «Sept indicateurs ont déterminé la position du MSP.», a-t-il expliqué. «Il n’y a pas de volonté politique de lutter contre la fraude», a-t-il appuyé. «La persistance des niches de la fraude électorale, est un autre facteur ayant motivé la décision du MSP», a-t-il souligné. Il s’agit entre autres, dit-il «du flou entourant le fichier électoral, qui constitue l’appui essentiel du trucage électoral. Il est question aussi d’outils permettant de mettre un terme aux inscriptions et vote multiple des corps constitués, qui représente environ un million de voix. Il y a aussi le fait que les partis politique n’ont pas droit d’accès au cellules informatiques installées au niveau des wilayas…».

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