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Abdelali Hassani Cherif choisit Tébessa pour annoncer sa participation

Le MSP lance sa pré-campagne

Il a déclaré que « le parti œuvre à une participation effective et efficace dans l’édification de l’avenir de l’Algérie».

Le week-end politique a été marqué par le déplacement du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, à Tébessa, dans le cadre des activités annuelles du parti dans cette wilaya durant le mois de Ramadhan.
Le premier responsable du MSP a déclaré que «le parti oeuvre à une participation effective et efficace dans l'édification de l'avenir de l'Algérie», a-t-il tonné. C'est à l'occasion de l'organisation du f'tour collectif annuel du Mouvement que le président du MSP a saisi l'opportunité de rebondir à nouveau sur plusieurs questions qui préoccupent la scène politique nationale.
À ce propos, Abdelali Hassani Cherif a souligné que «le MSP veille à une contribution réelle et efficace pour l'édification de l'avenir de l'Algérie, en répandant une conscience positive parmi les catégories de la société, notamment les jeunes», a-t-il rappelé.
La multiplication des sorties de la part du premier responsable du MSP est expliquée par certains observateurs politiques comme une sorte de campagne électorale avant l'heure pour la joute de la fin de l'année 2024.
La dernière réunion dans la wilaya de Tébessa s'inscrit dans cette optique, même si le président du MSP ne prononce pas ouvertement la phrase disant qu'il s'agit d'un début en rapport avec la préparation sérieuse de la campagne électorale de la présidentielle de 2024. Dans ce registre, Hassani Cherif a souligné que «le parti est un Mouvement national modéré et rassembleur, qui oeuvre à servir le pays et ses efforts sont le prolongement du message des chouhada. Le MSP veille à préserver la mémoire de nos glorieux martyrs. Le monde connaît de grandes mutations sur tous les plans», et d'ajouter: «La prochaines élection présidentielle sera une halte importante dans le processus de l'édification nationale. Notre parti sera présent avec sa position, son opinion et sa décision dans ce contexte, ce qui sera débattu au Conseil national de la choura du parti avant de l'annoncer officiellement», a-t-il déclaré.
Donc l'enjeu politique qui est considéré comme une priorité majeure par le MSP, c'est bien l'enjeu de la présidentielle de 2024.
Seulement, il y a un hic au niveau dudit Mouvement, qui a eu à vivre un imbroglio lors des précédentes élections présidentielles où certains cadres et responsables du MSP ont déposé des dossiers de candidature à l'élection présidentielle, individuellement.
Cette situation, qui a entaché l'image d'un Mouvement, qui se disait discipliné et se référait aux décisions du parti, risque de se reproduire, mais cette fois-ci avec le président sortant du MSP, Abderrezak Makri en l'occurrence, qui ne cache pas son désir de se porter candidat à la joute de 2024. D'ailleurs cette «problématique» est posée chaque fois que Hassani Cherif est confronté à la presse qui lui pose cette sempiternelle question de choix de candidat à la présidentielle au sein du MSP.
Le président du MSP a soutenu, dans ce sens: «Nous n'avons jamais tourné le dos à un scrutin et nous ne boycotterons pas un rendez-vous électoral. Nous participerons d'une manière ou d'une autre à la prochaine présidentielle. Le dernier mot reviendra au conseil consultatif (Madjlis echchoura) qui tranchera sur la forme et la démarche à suivre».
Concernant l'éventuelle candidature de l'ancien numéro un du MSP, Abderrezak Makri, le président actuel du Mouvement a souligné que «c'est au conseil consultatif de trancher. Personne ne peut décider seul d'être candidat au nom du parti. Moi-même, en tant que président du Mouvement, je ne peux pas dire si je serai candidat ou pas».
Cette réponse, empreinte d'une prudence extrême, renseigne sur l'enjeu que requiert la présidentielle de 2024 au sein du MSP.
D'ailleurs le chef de file du MSP a toujours essayé d'éviter les réponses clivantes qui risquent de provoquer une crise au sein de la direction du parti, comme cela a été observé durant les élections présidentielles précédentes.
Le MSP, qui se voit comme parti en mesure d'entrer de force à la «lutte» présidentielle de 2024, risque de sombrer dans une crise interne profonde si l'un des dirigeants au sein du Mouvement se porte candidat à ladite élection.

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