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Le magistrat doit avoir un standing de vie

Il a réitéré son engagement à satisfaire les revendications légitimes du peuple.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrahmane Tabi a évoqué, la révision du cadre législatif du Conseil d'Etat, en vue de l'adapter aux dispositions de la Constitution. Il s'agit, notamment de lui permettre de s'acquitter de ses missions de juridiction chargée de connaître des pourvois en cassation, et de prendre en charge les dispositions de l'article 179 de la Constitution, à savoir le principe de double degré de juridiction et l'intégration du fonctionnement des juridictions judiciaires administratives dans la loi organique portant organisation judiciaire. Lors de sa réunion avec les présidents de cour, les procureurs généraux et les cadres de son département, tenue, avant-hier à Alger, le ministre a insisté sur la nécessité de s'employer pour «conférer davantage de transparence dans la gestion des structures judiciaires, en vue d'asseoir une justice moderne basée sur les normes de qualité et d'efficacité, pour qu'elle puisse véritablement protéger les droits et les libertés, et assurer la sécurité des personnes et des biens». Il a ajouté, en cette occasion, qu' «il est désormais nécessaire de recourir davantage à des magistrats titulaires de diplômes supérieurs et qui ont, suffisamment de connaissances scientifiques dans ces spécialités».
Pour Tabi, «il est nécessaire, à l'heure actuelle, de revoir le système de formation des magistrats, en réexaminant les conditions d'accès à l'Ecole supérieure de la magistrature». Il a rappelé l'entame de la révision du statut des personnels du greffe en vue de promouvoir le corps, de le doter de compétences maîtrisant la justice électronique, de revoir les procédés de gestion et d'améliorer la qualité du travail judiciaire». Le ministre a fait savoir que la révision du Code de procédure civile et administrative est en cours pour «introduire des méthodes alternatives au règlement des conflits civils, parallèlement aux opérations de réalisation et d'équipement des structures judiciaires pour améliorer les conditions de travail, la qualité d'accueil et les prestations assurées aux citoyens».
Par ailleurs, le ministre a indiqué qu'une forte présence de la justice était en mesure de contribuer au renforcement de la complémentarité dans la performance des institutions et atteindre les grands objectifs du travail national. «La démocratie ne peut triompher et se concrétiser sur le terrain que dans le cadre de la loi, a-t-il souligné, précisant que les libertés démocratiques ne sauraient s'épanouir ni se traduire en dehors du cadre juridique qui les protègent et les préservent», a-t-il souligné. Il a également évoqué les aléas qu'ont dû connaître bien des pays après avoir négligé la force référentielle de leurs institutions à cause de slogans malveillants ayant déstabilisé les composantes de la société, ce qui a amené à l'extermination immédiate ou différée des Etats. Le ministre a rappelé l'intérêt accordé par la Constitution de novembre dernier au sujet du renforcement et de l'approfondissement de l'indépendance du pouvoir judiciaire ainsi qu'à l'instauration de règles plus flexibles démontrant les perspectives modernes d'une société homogène et ouverte répondant aux aspirations des citoyens qui se sont révoltés contre la corruption et le despotisme.

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