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LES DEUX PARTIES APPELLENT À L'ARRÊT DE LA VIOLENCE

Le gouvernement malien rencontre les rebelles touareg à Alger

Conscientes des dangers de l'instabilité, les deux parties ont réitéré leur volonté de contrecarrer cette menace et mettre la région à l'abri de toute présence et menace terroristes.

Alger arrive, une fois de plus, en pompier dans le conflit qui oppose le gouvernement malien et les Touareg de ce pays. La médiation de l'Algérie visant à mettre fin aux hostilités a permis aux deux parties de renouer avec le dialogue et cesser les hostilités. Tel était le résultat de la rencontre qui s'est tenue à Alger du 2 au 4 février courant. Ainsi, la délégation du gouvernement malien, conduite par M.Soumey-lou Boubeye Maïga, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et un autre représentant l'Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement, ont lancé un appel «pressant» pour arrêter les hostilités au nord du Mali et privilégier le dialogue et la concertation, a rapporté l'APS, citant une source proche du dossier. Cet appel se place dans le cadre de la Facilitation de l'Accord d'Alger du 4 juillet 2006, un accord conclu entre l'Alliance du 23 Mai et le gouvernement malien, sous l'égide de l'Algérie.
Le gouvernement malien s'engage à mettre en place tous les mécanismes adéquats pour améliorer les conditions de vie dans les localités de Kidal, Gao et Tombouctou.
Les représentants du gouvernement ont réitéré leur «disponibilité» à poursuivre et approfondir le dialogue avec tous les acteurs concernés. De leur côté, les représentants de l'Alliance ont été mandatés pour entreprendre les contacts exploratoires en vue de préparer une mission de paix élargie aux représentants des institutions maliennes, de l'Alliance, des personnes, ressources des trois régions et de la société civile. Il ressort de cette réunion que les parties en conflit ont placé l'intérêt national et territorial avant toute considération. «Les deux parties sont déterminées à permettre aux populations d'exprimer pleinement leurs préoccupations dans le cadre de la légalité en tirant les enseignements des expériences passées de règlement qui ont permis de préserver l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Mali», indique-t-on.
Plusieurs offensives ont été menées dans le nord du Mali depuis près de trois semaines par le Mnla et d'autres rebelles touareg. Ces attaques visaient, selon les rebelles touareg, à libérer «le peuple de l'Azawad» de l'«occupation» du Mali. Plusieurs villes telles Ménaka, Aguelhoc et Tessalit, puis Léré et Niafunké ont été attaquées ayant fait de nombreuses victimes et provoquant l'exode de milliers de personnes, notamment vers les pays voisins. Conscient des dangers de cette instabilité, les deux parties ont estimé que les événements en cours au nord du Mali ne sauraient détourner les énergies de la véritable menace qui réside dans le terrorisme et le crime transnational organisé qu'il s'agit de combattre «sans concessions». «Ces événements ne sauraient également remettre en cause la stabilité régionale et la prise en charge des défis qui se posent dans la région par le recours aux capacités nationales et régionales», ont-elle affirmé. Se montrant conscientes de ce danger, elles ont réitéré leur volonté à contrecarrer cette menace et mettre la région à l'abri de toute présence et menace terroristes.
Abordant «les Accords d'Alger», les deux camps ont reconnu les «retards accusés» dans la mise en oeuvre des programmes convenus dans le cadre du Pacte national et de l'Accord d'Alger. Elles se sont dites «prêtes» à s'associer à toute initiative visant à enclencher et à conduire à son terme une dynamique de développement institutionnel et socio-économique et à rechercher à cet effet des «alternatives appropriées dans le strict respect des principes fondateurs du Pacte national et de l'Accord d'Alger».

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