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Conseil de sécurité et Sahara occidental

Le Front Polisario réaffirme le principe du référendum

La cause sahraouie est en train de connaître plus de soutien et de solidarité de la part des peuples et des Etats à travers le monde.

Une rencontre a eu lieu entre le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordonnateur avec la Minurso, Mohamed Sidi Omar et l'Envoyé spécial personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
Pour rappel, cette rencontre s'est déroulée à la veille de la séance de consultation au Conseil de sécurité sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). La rencontre s'est focalisée sur les points en rapport avec «l'avenir du processus de paix parrainé par les Nations unies au Sahara occidental», précise-t-on.
Le représentant du Sahara occidental, Mohamed Sidi Omar, a rappelé durant cette rencontre la nécessité que «le peuple sahraoui exerce son droit inaliénable à l'autodétermination qui reste la seule voie vers une solution pacifique, juste et durable à la décolonisation du Sahara occidental», a-t-il souligné.
Dans le même sillage, le représentant du Front Polisario a rappelé que «le plan de règlement de l'Union Africaine (UA) et des Nations unies, accepté par les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, en août 1988, et approuvé à l'unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), demeure la solution réaliste, raisonnable etconsensuelle à la question de la décolonisation du Sahara occidental», et d'ajouter «le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des mesures concrètes pour permettre à la Minurso de mettre pleinement en oeuvre son mandat tel que spécifié dans le Plan de règlement onusien et africain», a-t-il signalé lors de sa rencontre avec l'Envoyé spécial personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU a déclaré que «la partie sahraouie renouvelle sa volonté de continuer à travailler avec les Nations unies et l'Union africaine dans le ,but de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc conformément aux buts et principes de la charte de l'ONU et de l'Acte constitutif de l'UA», et d'ajouter «la partie sahraouie réaffirme la détermination forte et inébranlable du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, jusqu'à ce qu'il puisse atteindre ses objectifs non négociables de liberté, d'indépendance et de souveraineté sur tout le territoire sahraoui», a-t-il affirmé. Dans le même registre, le représentant du Front Polisario a déclaré à la presse à la veille de e la séance de consultation au Conseil de sécurité sur la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) que «le Conseil de sécurité avait créé «la Minurso» sous sa coupe en avril 1991 suite à l'acceptation par les deux parties au conflit en août 1988 du plan de règlement ONU-OUA avec une mission claire et précise, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination sans restrictions administratives ou militaires et conformément à un plan précédé d'un cessez-le-feu», a-t-il souligné.
Toujours dans le même sillage, le diplomate sahraoui a expliqué que «Le Conseil s'est attelé, depuis, à la prolongation du mandat de la Minurso sans parvenir à l'organisation du référendum d'autodétermination compte tenu du statu quo auquel qui caractérise le processus de paix en raison notamment «des entraves de l'occupation marocaine et la passivité du Conseil de sécurité sous l'influence de certains de ses membres actifs», a-t-il précisé.
Pour Mohamed Sidi Omar, le diplomate sahraoui la question de «référendum d'autodétermination demeure la seule issue vers le règlement pacifique, juste et durable de cette question de décolonisation», ajoutant que «toutes autres solutions ouvriraient la voie à certaines parties qui veulent dénaturer le caractère international de la cause sahraouie et faire durer la souffrance du peuple sahraoui pensant que les crimes de l'Etat d'occupation étaient prescriptibles», a-t-il rappelé. La cause sahraouie est en train de connaître plus de soutien et de solidarité des peuples et des Etats dansle monde. Ce regain de la dynamique internationale en ce qui concerne le soutien des causes justes rappelle que la décolonisation est la seule issue à même de rendre les relations internationales plus justes et plus démocratiques.

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