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Marché du gaz

Le front du lobbying

L’expertise de l’Algérie dans le renforcement de l’efficacité des chaînes de valeur d’approvisionnement en gaz, n’est plus à démontrer.

Alors que l'Algérie s'apprête à accueillir l'une des plus importantes sessions de l'histoire du Forum des pays exportateurs de gaz (Gefc), l'attention est de plus en plus portée sur le renouvellement des réserves de gaz et la politique des prix à exercer sur les marchés mondiaux. Cela, dans l'équité et la préservation des droits et intérêts de tout un chacun, notamment les pays producteurs et exportateurs de gaz. Cela n'est pas pour plaire aux Trusts et compagnies pétrolières occidentales, qui ont mainmise sur le marché mondial de l'énergie, et plus particulièrement celui du gaz. Cela est d'autant plus d'actualité que des surenchères et des lobbying puissants tentent de chahuter le cours de l'histoire, faisant appel tantôt aux recommandations de la Cop28, tantôt à des prédictions de déclin des réserves gazières émanant d'experts partiaux, pour le moins. Mais le gaz est et restera, de l'avis d'experts mondiaux de grande renommée et crédibilité surtout, la ressource énergétique de transition, la plus efficace et la plus propre. En fait, ceux qui préconisent un déclin des ressources énergétiques gazières, notamment avant même la fin de la durée de vie des centrales à gaz, des gazoducs et des chaudières, dans lesquelles investissent, de plus en plus, de ménages européens, alimentent ce camp précis. Seulement, de l'avis d'institutions mondiales, onusiennes notamment l'industrie du gaz a encore de beaux jours devant elle, en dépit des surenchères et des manoeuvres de lobbying. Ces derniers, adeptes de l'idée de «fixer des prix planchers aux quotas, moyennant un système d'enchères», gagent sur un déclin des réserves mondiales du gaz, faisant valoir les contraintes écologiques et les objectifs climat pour 2030, afin de maintenir les seuils actuels. Or, des indicateurs sérieux renseignent sur l'accroissement et l'expansion de la demande et de l'offre sur le gaz. En effet, elles sont de plus en plus nombreuses ces compagnies pétrolières occidentales qui, pour mieux gérer leurs portefeuilles d'affaires, se tournent vers le gaz, étant une énergie propre et de transition reconnue. Donc, force est de constater que le gaz ne cesse d'observer une évolution constante dans le mix énergétique mondial, à la faveur des crises géopolitiques majeures et à la suite des effets de la crise sanitaire mondiale de Covid-19. Cela est d'autant plus plausible, que l'industrie du gaz est étroitement liée au marché de l'électricité, dont les prix de consommation ont connu des seuils alarmants en Europe. Il est de notoriété publique que 15% de la production électrique européenne proviennent des centrales à gaz. Le charbon et le nucléaire étant reconnus à l'origine de fortes pollutions à effet de serre. Il est important de souligner, dans ce sillage, que les pays occidentaux ont beau affirmer leur indépendance des ressources fossiles, «les données sont là pour affirmer le contraire», note l'expert Ahmed Tartar qui explique que «la crise du Covid a démontré que l'Occident est toujours dépendant des ressources fossiles et les EnR ne sont qu'un leurre». Le niveau de la croissance liée, exclusivement à l'énergie fossile encore pour les décennies à venir prouve, si besoin, que les énergies fossiles, plus encore le gaz, ont encore de beaux jours devant elles. Estimant que «la technologie actuelle n'a pas apporté de réponses et ne permet pas le stockage de l'énergie renouvelable, faisant la part belle aux autres énergies, a priori le gaz et le charbon», des experts algériens estiment que cela «constitue une illusion entretenue par l'Occident qui veut exercer une sorte de chantage sur les cours mondiaux aux producteurs de gaz.». En contre-partie, d'aucuns parmi les experts mondiaux prédisent une nouvelle guerre des parts de marchés qui se profilent à l'horizon, menée par les États-Unis d'Amérique. D'où une impérieuse nécessité d'oeuvrer à instaurer un consensus vital au sein du groupe du Forum des pays exportateurs général, au risque de faire des concessions contraignantes. Dans ce registre, les pays du forum du Gefc, peuvent compter sur l'expertise de l'Algérie, dont la capacité à diriger les efforts visant à renforcer l'efficacité des chaînes de valeur d'approvisionnement en gaz, tout en préservant l'environnement, n'est plus à démontrer.
M.O.

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