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Protection de l’environnement

Le Covid-19 réveille les citoyens

La police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement a enregistré près de 37 000 infractions durant le mois d’avril dernier.

La crise sanitaire du coronavirus devrait être une occasion pour remettre à l'ordre du jour les priorités liées à la protection de l'environnement.
Le pays est inondé d'ordures, le ras-le-bol et l'amertume des Algériens se voient et s'expriment sur leurs visages. Face au désastre, le tri à la source, l'installation et la mise en place d'usines de traitement, et de recyclage des déchets sont devenus plus qu'un besoin vital et incontournable pour minimiser l'impact néfaste des ordures jetées dans nos rues à n'importe quelle heure et n'importe où. La prévention et la sensibilisation sont-elles aujourd'hui suffisantes et ne faut-il pas passer à des décisions plus dissuasives?
Ce n'est un secret pour personne, nos poubelles sont déversées au bord des rues et la pollution envahit nos villes. La situation risque de s'aggraver avec l'approche de l'été, où la température dépasse les 35° à l'ombre, la saison des grosses chaleurs ne fera qu'exacerber une situation déjà intenable. La propreté est d'abord une question d'éducation et de civisme, une responsabilité partagée entre le citoyen et le gouvernement. Pourtant, nous assistons à une passivité regrettable et criarde d'un «ministère» absent qui ne semble pas prendre au sérieux la question de la saleté, qui fait partie du décor de nos villes et qui gâche et décore à la fois nos quartiers...
Dans le même ordre d'idées, on rappelle que la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement a enregistré près de 37 000 infractions durant la période allant du 1er avril 2019 à la fin avril 2020, liées principalement au dépôt et aux jets anarchiques de déchets et aux constructions sans permis ou non conformes aux normes. Les chiffres parlent d'eux-mêmes; quelque 37 265 infractions ont été recensées durant les 13 mois précédents. Il s'agit de jet anarchique de déchets et de résidus de travaux de construction sur la voie publique et les espaces verts, ainsi que des constructions sans permis ou non conformes aux normes.
à ce titre, l'inspectrice générale au ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, Nadia Chenouf, a évoqué la réalité de l'environnement en Algérie, rappelant, dans ce sens, les cadres juridiques et organisationnels relatifs à la protection et à la préservation de l'environnement.
Elle a relevé, à cette occasion, les mesures opérationnelles prises par le ministère à même de contribuer à l'effort national visant la lutte contre la propagation du Covid-19. La crise sanitaire que nous traversons devrait être mise à profit pour la reprise en main de la situation, par l'application rigoureuse des lois contre les jets d'ordures et d'immondices...

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