{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ripostant aux «dépassements» du ministre

Le bureau de l’APN clashe Rezig

«Il n’a pas pris en compte l’inviolabilité de cette institution constitutionnelle d’une manière qui ne sied pas à un membre du gouvernement…».

La brouille entre les membres du l'APN et le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, se corse. Plusieurs députés, lors des débats autour du projet de loi «controversé, ont appelé le président de l'Assemblée à riposter vivement aux «allégations» du ministre prononcées contre les parlementaires à l'occasion d'une séance plénière consacrée aux questions orales des députés.
Ses déclarations affirmant que la responsabilité du retard accusé avant de répondre aux questions posées par les parlementaires incombe non pas au ministres, mais à l'APN, sont qualifiées de «mensongères».
Par conséquent, le bureau de l'Assemblée populaire nationale a annoncé, dans un communiqué, son rejet de «ce qui s'est passé lors de la dernière séance de questions orales lorsque le ministre du Commerce a outrepassé les usages et bornes établies». D'après le même document sanctionnant la réunion du bureau de la chambre basse tenue avant-hier, «le ministre n'a pas respecté les règles de bienséance lors de sa réponse aux remarques faites par un député». Pis encore, «il n'a pas pris en compte l'inviolabilité de cette institution constitutionnelle d'une manière qui ne sied pas à un membre du gouvernement en accusant le Parlement de faillir et de faire obstruction aux questions déjà tranchées par la Constitution». «Les relations entre le Parlement et le gouvernement sont caractérisées par l'harmonie, le respect mutuel et de tout le monde», indique le document, soutenant que «de part et d'autre on s'efforçait à concrétiser le principe de complémentarité et de coordination entre les deux institutions et à collaborer pour la mise en oeuvre du programme du président de la République...». Les députés s'en remettaient au chef de l'État, en faisant savoir qu' «ils ne sont même pas reçus par les wali ni par les super-ministres, dont certains cas refusent d'être auditionnés par les commissions permanentes».
Rappelons qu'un clash a opposé la semaine passée le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations à un député lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales. Ce membre de l'Assemblée a dénoncé «le retard flagrant accusé pour répondre à sa question». Il reprochait au ministre «de ne pas respecter le délai légal dans ses réponses aux questions orales des députés».
Il considère qu'il est «inacceptable d'attendre plus d'une année pour avoir une réponse à une question». Notons que le ministre a répondu à une question posée en avril 2022!. «C'est un manque de respect que des ministres snobent les députés en annulant à la dernière minute une réponse programmée», a-t-il encore déploré, en regrettant que «trois ministres n'étaient pas présents à la séance de jeudi».
Dans sa réponse, Rezig a indiqué que «le retard aux réponses des députés n'incombe pas au gouvernement. Il réside, d'après lui, «au niveau du Parlement dont relève la programmation des séances consacrées aux réponses aux questions orales des députés», a-t-il soutenu. «Les réponses ont été programmées pour aujourd'hui, et nous sommes venus.
Pour les questions écrites, nous respectons le délai de 30 jours pour répondre», a-t-il ajouté. Il a en outre justifié l'absence de ses collègues à l'APN par «leur déplacement à l'étranger».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours